De 1867 à 1919, Camille et Flora vont devoir se battre afin d’exister dans une époque bouillonnante et troublée. Devenue par hasard modèle pour les peintres impressionnistes qui cherche à bouleverser les codes de l’art, Camille découvre la peinture. Enfant naturelle, lingère de son état, peindre lui semble une ambition totalement inaccessible, presque contre nature. D’ailleurs, l’un des artistes pour lequel elle pose ne le lui cache pas. Le rôle d’une femme est derrière ses fourneaux, cela ne se discute même pas. Montmartroise de naissance, elle reste très attachée à son village. Lorsque ses amis s’engagent dans la Commune, elle les accompagne jusqu’à subir leur sort ! A gré de ses amours, elle continue de poser pour les impressionnistes, c’est devenu son métier. Elle réussi enfin à s’offrir des cours de peinture à l’académie Julien, réalisant ainsi son rêve le plus cher. Camille, outre Monet, Bazile, Renoir, ou Zola, a également fait la connaissance de Louise Michel. Auprès d’elle, elle apprend à être forte face à la domination masculine, que les femmes aussi ont des droits et des envies. Louise Michel est une avant-gardiste du féminisme. Camille rencontre un journaliste dont elle s’éprend. Ensemble ils ont une fille, Flora. Camille est comblée, elle peut enfin passer son temps entre sa fille et la peinture. Sa carrière de peintre démarre à peine que le destin va en décider autrement… Orpheline, Flora sera élevée par la famille se son père. Une famille dure, qui ne la désire pas et, qui s’efforcera de gommer toute trace de ses parents. Devenue adulte, enfin libre, Flora mettra tout en œuvre afin de découvrir qui étaient ses parents. Au travers de la guerre 14-18, de la grippe espagnole, un très long chemin l’attend.
Cet entre-deux siècles voit éclore l’impressionnisme qui veut bouleverser les codes de l’art qui, par tradition était un peu figé. Mais c’est aussi la guerre un peu oubliée de 1870 avec le siège de Paris. C’est l’entrée en guerre en 14 contre l’Allemagne et toutes ses horreurs. Flora, qui est devenue infirmière, s’y donnera jusqu’au bout de ses forces. C’est la grippe espagnole qui n’épargna aucun continent en fauchant encore des vies après les deux guerres. Flora en sortira très affaiblie. Son naturel combatif, la remettra sur pied pour entreprendre un grand parcours à la recherche de ses origines. Reconstruire son passé afin de savoir qui elle est vraiment devient sa priorité. De l’Europe aux Etats-Unis, de bonheurs en désillusion, Flora ne baissera pas la garde. Derrière elle, ses amis la soutiennent dans ce parcours difficile.
Françoise Bourdon Nous offre une fenêtre sur le monde des impressionnistes qui, de peintres très critiqués sont devenus des références aujourd’hui Au travers du parcours de Camille, le lecteur vivra aussi la Commune qui agita la capitale sous Napoléon III. Les Communards étaient assimilés à des monstres sanguinaires (des sauvages, des cannibales, lit-on dans différents journaux d’époque). Le petit peuple en insurrection révulsait la morale bourgeoise ! Puis, Flora, qui de son enfance bafouée a acquis une envie forte de liberté et d’indépendance, s’engagera dans le service de santé auprès des blessés de 14-18. Lorsqu’elle apprend par des amis ayant connu sa mère qui elle était. Flora se lancera sur ses traces pour retrouver un peu de son enfance volée et, offrir à sa mère la gloire lui revenant. Un chemin au bout duquel, peut-être, flora trouvera en fin la paix. Un roman passionnant où se mêlent, l’amour et la trahison, l’ambition et la haine afin de nous impliquer mieux dans l’histoire.
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Présentation de l’éditeur
Aux côtés de peintres impressionnistes et de personnalités d’une époque en pleine ébullition, les portraits de Camille et Flora, mère et fille, qui se battent pour écrire le tracé de leur destin. Avec ce nouveau roman, Françoise Bourdon signe un hymne à la vie, l’art et la liberté. De Camille l’orpheline, lingère et modèle à Montmartre, à sa fille Flora qui deviendra infirmière, des ateliers des impressionnistes à la douceur florale de Giverny, les destins de deux femmes qui se battent, en dépit de leur condition et d’une époque corsetée, pour s’affranchir. De 1867 à 1919, leurs vies ardentes et romanesques seront jalonnées de rencontres avec des personnalités emblématiques, à la croisée de deux siècles : la pionnière Louise Michel, la journaliste Séverine, les peintres Monet et Bazille qui, ouvrant la porte de leurs ateliers, révèlent leurs secrets d’artistes et leur quotidien ainsi que celui, souvent fustigé, de leurs modèles. Camille et Flora traverseront les espoirs et les tragédies de ces années turbulentes, jusqu’à la Première Guerre… Entre roman et Histoire, le portrait d’héroïnes incandescentes et modernes.
Un peu de l’auteur
Françoise Bourdon est née dans les Ardennes. Professeur de droit et d’économie, elle décide, après dix-sept ans d’enseignement, de se consacrer exclusivement à sa passion pour l’écriture. Dans ses premiers romans, Françoise Bourdon s’est inspirée de sa région natale, puis c’est en Provence, sa terre d’adoption, qu’elle a poursuivi son œuvre qui mêle grandes sagas familiales, portraits de femmes et évocation de métiers. Auteure majeure et incontournable des Presses de la Cité, tous ces romans connaissent un vif succès critique et public. Parmi ses plus grands romans, nous retrouvons la trilogie de La Maison du Cap, La Fontaine aux violettes, Les Héritières de la Salamandre, La Roche au Loup, tous parus dans la collection Terres de France.
Source photo Le Dauphiné libéré
Crédit photo : Photo Jean DELMARTY – Opale
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