Ce matin en entrant dans le métro, j’ai aperçu un homme bedonnant assis sur un siège minuscule. Il regardait autour de lui, tendu, son corps massif comme prêt à couler par trente mètres de fond. Il avait le teint pâle et de longs cheveux filasse, pareil à un décor de campagne dont il aurait hérité à la suite de l’accident d’un vague membre de sa famille.
Quand le métro a ralenti, l’homme s’est levé avec difficulté puis il a poussé un grincement aigu et il est tombé raide mort là, dans les coulisses du monde.