Automobilistes parisiens, tenez-vous bien, vous allez freiner des quatre fers !

Publié le 01 octobre 2024 par Angrymum @VeryAngryMum

Vous pensiez que le périph' était déjà un calvaire avec ses bouchons ? Attendez de voir ce qui vous attend du 1er au 10 octobre ! Anne Hidalgo et sa team ont décidé de mettre les bouchées doubles pour sauver nos poumons et nos oreilles. Résultat ? Une vitesse maximale qui va passer de 70 à 50 km/h sur notre cher périphérique. Et oui, 50 km/h, c'est la nouvelle norme temporaire... pour le moment. Ça promet, non ?

Le périph', une autoroute qui se la joue tranquille

La municipalité nous l'assure, cette mesure n'est pas là pour embêter les automobilistes, bien au contraire ! L'idée, c'est de réduire les nuisances sonores, histoire que ceux qui vivent près du périph' ne se sentent plus comme dans un avion qui décolle toutes les 5 minutes. Oui, c'est dur à croire, mais les bruits de moteur à 70 km/h, ça fait mal aux tympans et encore plus quand on y est exposé jour et nuit. Réduire la vitesse, c'est donc offrir un peu de répit aux riverains, et accessoirement réduire le niveau de stress des automobilistes qui auront un prétexte en or pour rouler plus cool.

Mais ce n'est pas que pour le confort des oreilles qu'on nous demande de lever le pied. En baissant la vitesse, la mairie espère aussi une diminution de la pollution de l'air. Et là, c'est un sacré coup de volant pour notre santé ! Moins de particules fines, moins de dioxyde d'azote... Bref, respirer en ville deviendra peut-être enfin moins risqué que fumer une cigarette.

Le changement climatique, c'est ici et maintenant

Ce qui est intéressant dans cette mesure, c'est que ça nous pousse tous à réfléchir à nos comportements. Paris est de plus en plus engagée dans une lutte contre le changement climatique, et cette réduction de la vitesse sur le périph' est un symbole fort. En baissant la pollution et les nuisances sonores, c'est une manière de dire : "Hey, on peut faire quelque chose, même à notre petite échelle !".

Vous l'avez peut-être remarqué, on nous parle tout le temps du changement climatique, mais souvent, ça reste abstrait. On voit les glaciers fondre à la télé, on entend parler d'ouragans qui ravagent des îles à l'autre bout du monde, et nous, dans notre voiture, on se dit "bon, ok, mais c'est loin tout ça". Sauf que là, on est en plein dedans ! Le climat change, et la pollution de l'air tue littéralement des gens chez nous, à Paris. Ce n'est plus un débat philosophique sur "faut-il sauver la planète ?", c'est du concret.

Êtes-vous prêts à changer ?

Mais soyons honnêtes : est-ce que ça suffit vraiment de rouler à 50 km/h pendant 10 jours pour sauver la planète ? Pas vraiment. Cette mesure, c'est surtout un signal, un coup de projecteur sur l'urgence de la situation. Et là, je vous pose une question, à vous, automobilistes parisiens : que seriez-vous prêts à faire pour réellement changer la donne ?

Seriez-vous capables de renoncer à la voiture pour vos trajets quotidiens et de prendre un vélo électrique ? Seriez-vous prêts à partager votre véhicule avec vos voisins pour réduire le nombre de voitures en circulation ? Peut-être même à passer aux transports en commun ou au covoiturage ? Parce que, spoiler alert : la solution à la pollution et au changement climatique, ce n'est pas seulement de rouler un peu moins vite. C'est de repenser nos habitudes de fond en comble.

Un monde où on freine pour avancer

Cette réduction de la vitesse sur le périph', ce n'est peut-être que le début d'un grand virage. Un virage qui nous pousse à revoir notre rapport à la voiture, à la ville et à l'environnement. En 2024, les automobilistes parisiens sont à un tournant : on ne peut plus continuer comme avant. Fini le "je prends ma voiture pour faire trois kilomètres". Place à la réflexion sur nos déplacements et sur leur impact.

Alors oui, rouler à 50 km/h sur le périph' pendant 10 jours, c'est un peu contraignant. Mais si ça peut nous amener à réfléchir sur la nécessité de changer nos comportements, peut-être que c'est un mal pour un bien. Et qui sait, peut-être qu'un jour, on pourra dire qu'on a contribué, à notre manière, à freiner (au sens propre et figuré) la catastrophe climatique qui nous attendait.

Et les pistes cyclables sur le préiph, on pourrait commencer à y croire...

Angry Mum, maman active, maman geek et toujours à l'écoute d'Internet... Elle adore les vacances mais pas toujours les vacances scolaires ! Blogueuse depuis 2013. S'abonner à Angry Mum sur Google News