Le début de l'audience a été marqué par la demande d'une soixantaine de personnes présentes lors de l'action à être jugés en tant que "comparants volontaires". L'un de leurs avocats, Me François Roux, a évoqué un précédent du tribunal correctionnel de Carcassonne (Aude) qui a accepté le 2 juillet la demande de 25 comparants volontaires dans une affaire concernant l'occupation les locaux du semencier Monsanto par cinq militants écologistes.
Le procureur de la République, Jérôme Bourrier, a estimé pour sa part que cette demande "injustifiée" était une façon de "noyer le poisson".