Certes la rentrée est encore loin et vous vous prélassez au soleil mais cela ne durera pas toujours et il est temps de vous préparer à la rentrée et au début de l’hiver. Est-ce que comme 10% des Français vous souffrez de dépression saisonnière ? Si c’est le cas, sachez qu’un des traitements les plus efficaces à ce jour est la luminothérapie. Qu’est-ce que la dépression saisonnière ? Qu’est-ce que la luminothérapie ? Toutes les réponses sont là !
Pour le moment, tout va bien, vous êtes sur la plage, les doigts de pieds en éventail à profiter des bienfaits du soleil et votre moral est au beau fixe. Mais attention, la rentrée va vite arriver et avec la rentrée, le quotidien et… la grisaille de l’automne. Peut-être y êtes-vous sensible ?
Vous êtes accoutumée à la petite dépression du début de l’hiver ? Chaque mois d’octobre vous trouve morose, fatiguée bref, déprimée ? Vous souffrez très probablement, comme un Français sur dix, de dépression saisonnière. Il existe de nombreux traitements, notamment à base de médicamentation, mais un des traitements les plus efficaces est la luminothérapie.
Quels sont les symptômes de la dépression saisonnière ? Quels sont les grands principes de la luminothérapie ? Toutes les réponses sont là !
La dépression saisonnière
Lorsque la lumière baisse avec l’arrivée de l’hiver, certains d’entre nous ressentent une baisse de forme qui peut aller jusqu’à un véritable état dépressif couplée à une fatigue permanente, une baisse de la sociabilité, un manque de motivation, une baisse de la libido, un sommeil perturbé et une augmentation importante de l’appétit avec de très fortes envies d’aliments sucrés.
Ce syndrome qui disparaît au printemps lorsque le soleil refait surface est appelé Dépression Saisonnière. Il est dû au dérèglement de notre horloge biologique interne qui régule un ensemble de mécanisme : la température du corps mais aussi les sécrétions d’hormones. C’est le Dr Norman E. Rosenthal qui le premier, en 1984, a démontrer le lien entre la dépression et la lumière. Cette découverte a donc initié l’invention de la luminothérapie elle-même, le traitement de la dépression par la lumière.
La luminothérapie
Utilisée par le milieu médical depuis les années 1980, suite à la découverte du Dr Rosenthal, la luminothérapie tend à se démocratiser.
Le principe en est très simple, les rayons lumineux influencent notre horloge biologique, bloque la sécrétion de mélatonine (l’hormone du sommeil) et stimule la production de sérotonine (un antidépresseur naturellement présent dans votre corps et en plus est un régulateur d’appétit). Il s’agit donc d’exposer quotidiennement le sujet à la lumière d’une lampe spéciale dite à « large spectre » et sans émission de rayons ultra-violets ou infrarouges.
La thérapie par la lumière est aujourd’hui utilisée très souvent pour lutter contre la dépression saisonnière mais aussi contre un certain nombre d’autres symptômes liés au dérèglement de l’horloge biologique interne comme le jet-lag, les insomnies, mais aussi les états dépressifs liés au syndrome prémenstruel, les crises de boulimie liées à l’influence des saisons, etc.
Bien qu’étant un traitement contre certaines maladie, les personnes en bonne santé et actives peuvent aussi bénéficier de quelques séances pour un surplus de tonus.
Attention cependant, il existe certaines contre-indications comme le glaucome ou autres maladies des yeux, avant de commencer un traitement de luminothérapie, demandez conseil à votre médecin.
Quelle lampe choisir et comment s’en servir ?
Vous voulez lutter contre la dépression saisonnière ou ajouter un peu de peps dans votre vie et vous avez choisi la luminothérapie ? Parfait ! Maintenant, il vous faut choisir votre lampe !
L’unité de mesure de la lumière est le lux. Une journée d’été pleine de soleil apporte environ 100 000 lux, un ciel couvert 25 000 et chez vous, l’éclairage ne dépasse pas les 500 lux.
Le traitement par luminothérapie est efficace si l’on est exposé suffisamment longtemps à une lumière suffisamment puissante. Avec une lampe à 10 000 lux, une demi-heure par jour suffira alors que si votre lampe n’émet que 2 000 lux, c’est deux heures qu’il vous faudra rester exposé (e). Il est donc important de bien vérifier la puissance de la lampe avant d’investir car c’est un investissement et pour ce prix-là, vérifiez aussi que le fabriquant a bien placé le marquage CE médical (93/42/CEE) !
Les spécialistes préconisent de faire les séances d’exposition plutôt le matin dans la mesure où la production des hormones dites « de stress », qui vous procure le tonus nécessaire pour affronter la journée, est augmentée par la lumière. Et si tout se passe bien, vous ressentirez les effets du traitement dans la semaine, c’est tout de même plus rapide que les médicaments ou que d’attendre le début du printemps !
Finie la dépression de l’automne, bonjour tonus et joie de vivre, grâce à la luminothérapie, vous voilà prêt(e) à affronter l’hiver en toute quiétude ! Un peu de lumière chaque jour au petit-déjeuner et la grisaille s’en va !
Par Léa Yvonnet
Copyright : D.R.