Flashback.
BACK TO BEFORE AND ALWAYS.... The CULT - 'Electric' LP 1987 - Titre 'Wild Flower'Flashback
The CULT s'enterra-t-il avec Ian Ast'bury (ahaa)? En tous cas, il en est à la naissance dès 1981, le baptisant 'Southern death cult'.
L'anglais, aux cheveux longs, démarre bien avec un style post-punk gothique qui ne laissera qu'une compile en 1 an et demi.
Sa rencontre avec Billy Duffy, aux cheveux courts, lance vraiment le groupe, perdant des mots comme du gras en route avec 'Death Cult' puis simplement 'The Cult' sans même faire de culturisme.
A cette époque, Jamie Stewart tient la basse et Ray Mondo puis Nigel Preston de Theatre of Hate mènent les baguettes.
Sortent alors 2 disques, estampillés gothique-rock, aux accords mélancoliques troublants : 'Dreamtime' en 84 et 'Love' en 85, après quoi Nigel est remplacé par Les Warner.
Il faut voir les 2 tauliers à l'époque Ian, couleurs éclatantes, chemise à jabot, collants, bandeau et bijoux et Billy en noir et cheveux raz peroxydés, les seuls à rester fidèles au band.
On entend quand même des guitares musclées qui vont liker ACDC dans l'album suivant 'Electric' en 87, court et terriblement efficace.
Suivent alors 5 disques d'un bon niveau, produits par Bob Rock dans un style hard mais moins branché sur les australiens, et progressivement influencés par la culture amérindienne.
La mayonnaise tourne en moutarde dans les années 90 à cause de l'abus d'alcool qui monte au nez et pas que puisque Jamie Stewart quitte l'aventure.
A noter l'album éponyme en 94, marqué par le décès de Nigel Preston, lancinant avec des touches d'orgue à la Doors et parfois presque grunge, particulièrement original et sur le haut de leur discographie (mais accessible même pour un nain du son!).
Une échappée vers The Holy Barbarians en 95 puis Ian revient vite aux fondamentaux du culte avec Matt Sorum des Guns'n' Roses et le fidèle Billy Duffy.
Ian joue aussi 'Touch me' avec les Doors pour une BO de film et ne claque pas la porte (ahaa) puisqu'il y reviendra en 2003.
Le 11è album studio 'Under the midnight sun' parait en 2022, rien de neuf sous le soleil, toutefois baigné dans une belle ambiance gothwave aux guitares flamboyantes, superbement enregistrées par Tom Dalgety qui côtoie Ghost, Pixies et Royal Blood.
Interrogé récemment, Ian fanfaronnait :
'It's like we set the clock... Many bands just keep going and then they get to greatest hits and then they get fat and old and die or whatever. For us, it's different. We're like Benjamin Button.'
'C'est comme si nous ajustions une horloge. Certains groupes continuent jusqu'à obtenir leurs plus gros hits, grossissent, vieilissent et meurent. Pour nous, c'est différent, nous sommes comme Benjamin Button'.
Précisons que Benjamin rajeunissait de jour en jour, quel moutard prétentieux ce Ian!
Back in 1987.
'Wild flower' porte bien son nom avec son riff sauvage acdcien. Le feu couve puis monte à 2 guitares et le chant passionné de Ian.
A force de marteau-piquer, la phrase musicale vous perce les méninges pour se lover dans un coin et ne plus en bouger.