L’administration américaine propose de réduire les zones actuelles de protection des baleines franches, dont il ne resterait que 300 environ, alors que leur la survie est menacée par des collisions avec de gros navires, bien que des analyses scientifiques montrent qu’une limite de vitesse de dix nœuds dans les zones sensibles, diminue nettement le risque d’extinction dont ces mammifères sont menacés.
Suspectée de vouloir céder aux pressions des compagnies de transport maritime, l’administration américaine propose de ramener de 30 à 20 miles la zone, au large des ports américains de l’Atlantique, où la vitesse des navires est limitée à 10 nœuds, pendant certaines périodes de l’année.
Cette proposition qui, fait suite à une bataille de plusieurs mois entre l’agence fédérale des pêches et la Maison Blanche est contestée par les défenseurs de l’environnement et risque de ne pas voir le jour.