Selon Le Canard enchaîné du mercredi 27 août, l'embuscade qui a coûté la vie à dix soldats français en Afghanistan, le 18 août, ne se serait pas exactement déroulée dans les conditions évoquée par
l'état-major des armées. Dès le début de l'opération, quatre militaires français auraient été faits prisonniers et exécutés par les insurgés.
Alors que le récit officiel, relaté mardi 26 août par le ministre de la défense, Hervé Morin, devant les commissions défense et affaires étrangères de l'Assemblée, ne dit pas la même histoire,
le groupe de tête a été attaqué à 15h45, "les insurgés, selon nos informations une petite centaine, attaquent simultanément l'arrière de la section, et la section de l'armée nationale afghane qui
la suit. Les combats sont extrêmement durs et la section de tête alerte la base" de Tora "à 15h52". "Cette violence a amené à ce que nous perdions un certain nombre de nos hommes dans les premières
minutes des combats", avait expliqué la semaine dernière M. Morin. A aucun moment le ministre n'a fait état d'une possible capture de soldats.
Le Canard enchaîné laisse également entendre que que les insurgés avaient été avertis de la venue des troupes françaises, peut-être par leur interprète. "Quelques heures avant le départ en
opération, le 18 août, l'interprète qui devait accompagner cette petite troupe avait disparu", écrit l'hebdomadaire. "Le simple bon sens aurait dû conduire ses chefs à craindre qu'il n'ait alerté
les insurgés de l'arrivée de cette 'patrouille'", souligne le rédacteur en chef du journal, Claude Angeli, au lendemain des auditions des ministres de la défense et des affaires étrangères par
l'Assemblée nationale. "A Paris, on admet que les insurgés avaient été avertis, soit par l'interprète disparu, soit par des policiers ou par des soldats afghans", ajoute Le Canard. Le journal
relève d'autres exemples d'"impréparation" : les hélicoptères français qui auraient pu mener une opération de reconnaissance étaient indisponibles, car affectés à la protection du président afghan
Karzaï. Le soutien aérien américain, appelé à la rescousse, n'a pu intervenir avec efficacité, poursuit l'hebdomadaire, car les combattants étaient trop proches les uns des autres.
Au passage regardez bien la photo ci-dessous, Sarko regarde le militaire pleurant leurs compagnons, les mains dans les poches, quel manque de savoir vivre de la part de Sarko !!!