Que se passe t il, François Chérèque CFDT décide de vider son sac dans un ouvrage à paraître, intitulé "Si on me cherche" (Albin Michel). Toujours pour l'affaire UIMM et la décision de
Sarko de faire une loi d'amnistie !
Chérèque aurait il perdu la tête, s'attaquer à Sarko !!! Remarque moi ça me plaît, du moment qu'on découvre le vrai visage des personnes et surtout celui de Sarko magouileur. Mais bon Mr Chérèque
reste quand même en bon terme avec l'Elysée !
Voici l'article, source AFP:
Nicolas Sarkozy a envisagé une loi d'amnistie pour les bénéficiaires des financements occultes du patronat de la métallurgie UIMM, affirme le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque dans
un livre à paraître début septembre, dont L'Express publie des extraits cette semaine.
Dans cet ouvrage intitulé "Si on me cherche" (Albin Michel), M. Chérèque évoque différentes conversations avec le chef de l'Etat, notamment en avril 2004 sur la privatisation partielle d'EDF-GDF,
mais aussi, le 26 octobre 2007, un mois après la révélation d'importants retraits d'argent liquide sur des comptes de l'UIMM (patronat de la métallurgie) entre 2000 et 2007. L'enquête est
toujours en cours et neuf personnes sont mises en examen.
Ce jour-là, écrit François Chérèque, Nicolas Sarkozy "me dit: +Bien entendu, il faudra en passer par une loi d'amnistie, comme ça a été le cas pour les hommes politiques avant la loi sur le
financement public des partis+".
François Chérèque comprend alors que le président de la République "lui tend la perche au cas où la CFDT aurait pu déraper". Le leader CFDT "imagine aussi" que Nicolas Sarkozy "ne doit pas être
sans savoir que cette caisse de l'UIMM a servi à rémunérer des hommes politiques pour bons et loyaux services".
Le conseiller social du président Raymond Soubie, présent lors de l'entretien, enfonce le clou et laisse entendre que le nom d'un militant de la CFDT pourrait apparaître dans l'affaire.
Le secrétaire général de la CFDT, "choqué", raconte avoir "estomaqué" ses deux interlocuteurs élyséens en répondant que pour lui, "une amnistie était évidemment impensable" et même "si par
malheur il y avait eu des dérives individuelles, la justice passerait".
Dans le livre, M. Chérèque égratigne aussi la fédération CGT de l'énergie en affirmant qu'elle accepté "un deal" avec Nicolas Sarkozy sur la privatisation partielle d'EDF-GDF que lui même avait
refusé.
Nicolas Sarkozy était alors ministre des Finances et il proposait, selon M. Chérèque, à la CFDT, de "s'entendre sur l'ouverture du capital" du groupe public. Tutoyant le leader de la CFDT,
surpris de ce ton familier, et l'appelant "François", M. Sarkozy lui avait expliqué que "la CFDT pourrait lui demander ce qu'elle voulait, en échange d'un soutien sur ce dossier", sous-entendu
des efforts en termes de salaire et de statut pour les salariés d'EDF-GDF, rapporte M. Chérèque.
"Ce deal qu'il me proposait en 2004, il a fini par le passer avec la fédération CGT de l'énergie dont il tutoie le leader", affirme M. Chérèque.
Chérèque conversations avec Sarkozy: http://www.lexpress.fr/actualite/politique/chereque-conversations-avec-sarkozy_554457.html