Rencontres d’Arles 14 : Angela Strassheim
Déjà vue à Paris sur Paris Photo en 2006 et 2007, la belle série de la photographe américaine Angela Strassheim Left behind est visible à la Grande Halle.
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Rencontres d’Arles 13 : Jane Evelyn Atwood
Sur le site Saint-Laurent du Capitole, la série Haïti de la New-Yorkaise Jane Evelyn Atwood est une perle. Les contrastes s’accordent aux cadrages, le tout laissant le regard se poser sur lignes et couleurs, avant de se fondre dans cette représentation d’une vie pourtant difficile, d’hommes et de femmes au travail. Ici le monde est très hostile, l’image en couleur semble pourtant vouloir le sortir de ces griffes miséreuses : magnifique contradiction. <>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><&><><><>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><><><> 19 août 2008Rencontre d’Arles 12 : Jamie Isaia
Très belle découverte photographique avec les autoportraits de l’Américaine Jamie Isaia baptisés “The In and Between”, visibles à la Grande Halle au Parc des Ateliers, et qui étaient donc en lice pour le prix Découverte. Il s’agit en effet d’une série d’images aux sombres tonalités où l’auteur elle-même semble vouloir s’effacer tant on distingue à peine son visage ; tant reste toujours seul sur l’image un corps pris dans une gestuelle de détournement ou de net refus d’en montrer plus. On peut ici faire deux comparaisons : tout d’abord avec le travail d’Emmanuelle Bousquet (exposée à Arles en 2006 et 2007) autour de l’autoportrait qui, dans une belle chromie dorée, emporte l’observateur dans la palette mouvementée de son être ; enfin, avec Léa Crespi, visible à Arles sur le site Saint-Laurent du Capitole, qui se met elle aussi en scène, marchant dans des sites délabrés, dos souvent courbé et visage caché. Traits communs à ces trois recherches : une prise de vue fixe et un référent en mouvement d’où résulte un effet de flou ou contour trouble fabriqué par la technique ; également un mépris de la ressemblance stricte ou trop flatteuse au profit de l’accès du sujet à une heureuse démultiplication en facettes ou mille et un éclats. <>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><&><><><>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><><><>Rencontres d’Arles 11 : Samuel Fosso
Le photographe camerounais Samuel Fosso expose ses autoportraits à l’Atelier des Forges. Comme chez l’Américaine Cindy Sherman, les images dont il fabrique minutieusement la représentation depuis les années 1980 au travers d’un vestiaire très étudié (joueur de golf, politique, marin, boxeur, traversti en femme, pirate, fan des 70’s…) mettent en scène sa personne éclatée sur papier, noir et blanc ou couleur. <>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><&><><><>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><><><> 18 août 2008Rencontres d’Arles 10 : Jean-Christian Bourcart
Jean-Christian Bourcart expose à l’Atelier de Maintenance Le Plus Beau Jour de la vie, une série de photographies ratées de mariage, mais récupérées puis organisées par ses soins en un seul thème à poses devenues pertinentes. “Lapus visuels”, “images d’un bonheur fabriqué”, “fictions archétypales”, comme le dit lui-même l’artiste ? Comme pour sa série Traffic, il s’agit d’images “volées” à leur référent : abandonnées par les mariés pour cause de ratage pour la première série et d’absence de volonté de poses pour la seconde, ces images ne font sens que dans un contexte d’exposition ou dans une accumulation hautement contrôlée par le photographe. Du simple fait de leur juxtaposition, ces images deviennent grinçantes façon Martin Parr. Elles ne doivent leur existence et présence dans un réseau de monstration artistique – comme c’est également le cas chez le photographe allemand Joachim Schmid (visible à l’Atelier de Mécanique) ou encore chez Michel Frizot avec Photo trouvée –, qu’à la récupération et au choix d’une seule personne. L’image en tant que telle (produit technique et image représentative) vaut-elle encore quelque chose ? N’est-ce pas le regardeur qui la dote dès lors de la signification attendue ? <>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><&><><><>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><><><> 14 août 2008Rencontres d’Arles 9 : Patrick Swirc
Lettre à Claire de Patrick Swirc est visible à l’Atelier des Forges. Il s’agit d’une très impressionnante suite d’images (sous format vidéo, sous-titrages et voix off) d’un homme-photographe éconduit par Claire, sa bien-aimée, et qui décide durant trois mois de faire une photographie par jour dans le souhait effréné de reconquérir cette femme. <>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><&><><><>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><><><>Rencontres d’Arles 8 : Stefanie Schneider
29 Palms CA, série de la photographe allemande Stefanie Schneider déjà montrée en 2005 à Paris à la Fiac mais toujours visuellement aussi “efficace” avec ces grandes images aux tonalités claires, comme surexposées, réalisées à partir de Polaroïd, s’expose dans le grand espace de la Grande Halle. Elle figure parmi les sélectionnés du prix Découverte des Rencontres d’Arles. <>ûé<><><><><><><><><’><><><><&><><><>ûé<><><><><><><><><’><><><><><><> 13 août 2008Rencontres d’Arles 7 : Tim Walker
Le photographe de mode britannique Tim Walker expose de nombreux clichés très fashion à l’Atelier de Maintenance. <>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><&><><><>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><><><>Rencontres d’Arles 6 : Peter Lindbergh
Peter Lindbergh expose des immenses, vraiment très immenses clichés dans l’église des Frères-Pêcheurs. Malheureusement, ces images sont difficilement visibles et lisibles, tant les reflets de lumière à leur surface se font perturbants. Comble de la vision. Quel dommage ! <>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><&><><><>ûé<><><><><><><><><’>&<><><><><><>Rencontres d’Arles 5 : Paolo Roversi
Exposition de 69 photographies de l’Italien Paolo Roversi à l’église Sainte-Anne. Magnifique !
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