La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Publié le 25 septembre 2024 par Fada

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant

Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris

 

Un appel à la violence

La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables. 

Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris"

Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable.

Des conséquences judiciaires

Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations.
Une enquête a été ouverte pour « provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine, nation, race ou religion déterminée ».

 La brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) a rapidement agi, 16 jours après les faits. Une source policière précise que cette garde à vue a été prolongée, soulignant la gravité de la situation.

La défense d'une députée

Cependant, dans ce contexte, Erisilia Soudais a choisi de se rendre à la rencontre d'Elias d'Imzalene, alors qu’il était toujours sous le poids de l'interrogatoire.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, elle s’est exprimée avec une fierté palpable, affirmant que ceux qui défendent Israël devraient être en garde à vue, inversant ainsi le rapport de force qui s’établit souvent autour des discours de haine et de résistance. 

J'ai exercé aujourd'hui mon droit de visite au commissariat du 17e arrondissement, où @imzalene est retenu en garde à vue.
Ce sont les soutiens du génocide perpétré par Israël qui devraient être derrière les barreaux ! pic.twitter.com/Idtlm0WMXb

— Ersilia Soudais (@ErsiliaSoudais) September 24, 2024

Un double standard troublant

Cette situation rappelle les propos d’Omar Alsoumi, une autre figure du collectif Urgence Palestine, qui, en mai 2024, avait tenu des déclarations similaires lors d’une manifestation à Paris.
Il avait proclamé : « On va exporter partout la résistance et le souffle de l'intifada dans nos quartiers, dans nos facs et dans nos usines », sans subir les foudres de la justice.
À ses côtés, Elias d'Imzalene, levant le « V » de la victoire, a symbolisé ce mélange d’engagement et de provocation.

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