Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant
Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris
Un appel à la violence
La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.
Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable.
Des conséquences judiciaires
Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations.
Une enquête a été ouverte pour « provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine, nation, race ou religion déterminée ».
La brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) a rapidement agi, 16 jours après les faits. Une source policière précise que cette garde à vue a été prolongée, soulignant la gravité de la situation.
La défense d'une députée
Cependant, dans ce contexte, Erisilia Soudais a choisi de se rendre à la rencontre d'Elias d'Imzalene, alors qu’il était toujours sous le poids de l'interrogatoire.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, elle s’est exprimée avec une fierté palpable, affirmant que ceux qui défendent Israël devraient être en garde à vue, inversant ainsi le rapport de force qui s’établit souvent autour des discours de haine et de résistance.
J'ai exercé aujourd'hui mon droit de visite au commissariat du 17e arrondissement, où @imzalene est retenu en garde à vue.
— Ersilia Soudais (@ErsiliaSoudais) September 24, 2024
Ce sont les soutiens du génocide perpétré par Israël qui devraient être derrière les barreaux ! pic.twitter.com/Idtlm0WMXb
Un double standard troublant
Cette situation rappelle les propos d’Omar Alsoumi, une autre figure du collectif Urgence Palestine, qui, en mai 2024, avait tenu des déclarations similaires lors d’une manifestation à Paris.
Il avait proclamé : « On va exporter partout la résistance et le souffle de l'intifada dans nos quartiers, dans nos facs et dans nos usines », sans subir les foudres de la justice.
À ses côtés, Elias d'Imzalene, levant le « V » de la victoire, a symbolisé ce mélange d’engagement et de provocation.
Dans un monde où les mots peuvent façonner la réalité, quelle place accordons-nous à l'expression militante ? Partagez vos réflexions en cliquant sur le lien ci-dessous.