« Les quakers s’opposaient physiquement aux essais nucléaires en Alaska bien avant nous. En 1971, à la différence des quakers, Greenpeace a apporté dans son bateau une caméra, et deux journalistes ». Les essais athmosphériques américains ont été interrompus l’année suivante.
Pascal Husting, le directeur général de Greenpeace France.
Dans Interdépendances, publication du groupe SOS, un excellent article pose la question de l’action des ONG, sous le titre « les ONG peuvent-elles changer le monde ? ».
Les questions liées à la communication sont au centre des débats, puisque l’action de certaines ONG est désormais centrée sur la mobilisation de l’opinion publique, voire sur des luttes d’influence auprès des instances internationales (Parlement Européen, OMC, …).
Les ONG peuvent-elles adopter les mêmes pratiques de lobbying que les multinationales ?
A quoi sert une pétition ? à agir, à conscientiser ?
Les images choc qui séduisent les médias et font passer les messages ne risquent-ils pas de caricaturer un discours complexe ?
« Une solution assez nouvelle est ce que les anglo-saxons appellent le « stunt ». Un happening, une action visible, médiatique et spectaculaire, qui doit résumer un message en une image. Avec tous les raccourcis que cela suppose… »
Fabrice Ferrier, Coordination Sud
A voir, à lire
Les ONG entre communication et marketing, un article de fond sur rue89, avec une interview de François Bordes, maître de conférence au Celsa
Deux illustrations (parmi bien d’autres) de guerilla marketing, ou comment illustrer le message de façon simple et imagée pour en augmenter l’impact : une action de WWF contre la pollution, et une action de Hogar Padre Venar, un centre d’accueil pour sans domicile fixe.
Déclic Solidarité, une agence de communication associative spécialisée dans les causes sociales et humanitaires