Une randonnée meurtrière : l'attaque inattendue des frelons asiatiques
Dans les Côtes-d'Armor, une attaque de frelons asiatiques a fait un mort et plusieurs blessés, laissant une commune sous le choc.
Le cadre bucolique transformé en scène de drame
C’était censé être une simple randonnée, une de ces marches silencieuses où l’esprit, bercé par la nature, s’évade un peu.Pourtant, ce lundi 23 septembre 2024, cinq randonneurs à Pleudihen-sur-Rance ont vu leur calme se muer en cauchemar.
Ce jour-là, la nature ne se contentait pas d’offrir la quiétude habituelle ; elle était aussi un piège. Une attaque de frelons asiatiques les a surpris, les a fauchés brutalement.
Des secours face à l'horreur
L'alerte a été donnée à 10h30. En quelques minutes, quinze sapeurs-pompiers de plusieurs centres se sont précipités sur les lieux. Mais la violence de la nature avait déjà fait son œuvre. Un randonneur est mort, un autre est entre la vie et la mort. Les autres blessés, transportés à l’hôpital de Dinan, survivent dans l’angoisse d’un lendemain incertain.Une attaque qui défie la logique
David Boixière, maire de Pleudihen-sur-Rance, semble désabusé.Il parle d'un événement «étonnant». L’insecte, qui a pourtant été l’objet d’une campagne de piégeage intensif, n’était censé être qu’une menace lointaine.
Mais il semble que les lois de la biologie n’aient cure des efforts humains. La prolifération était faible cette année, et pourtant, cela n’a rien empêché.
L'inévitable impuissance face à la nature
Le printemps fut froid, les reines fondatrices capturées. Tout semblait sous contrôle. Mais la nature, imprévisible, cruelle, laisse souvent entrevoir sa part sombre quand on s'y attend le moins. Malgré toutes les précautions, rien n’a pu empêcher cette tragédie. « C’est la première fois que nous faisons face à un tel drame », murmure le maire, impuissant.Un sentier barré, une communauté en deuil
Le chemin de randonnée a été immédiatement fermé, une barrière symbolique, dérisoire face à la force aveugle des éléments.
Rien ne garantit que cette précaution tardive puisse empêcher d’autres malheurs. En attendant, la commune porte son deuil, celui d’un être dont la vie a été arrachée trop brutalement, trop vite.
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