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Affaire des viols de Mazan : l'avocate Nadia El Bouroumi dépose plainte pour harcèlement face aux critiques de ses vidéos

Publié le 22 septembre 2024 par Fada

 Affaire viols Mazan l'avocate Nadia Bouroumi dépose plainte pour harcèlement face critiques vidéos

Le procès des viols de Mazan : une avocate sous le feu des critiques dépose plainte pour harcèlement

Nadia El Bouroumi, cible de polémiques, riposte face aux attaques avec une plainte pour harcèlement

Une défense qui dérange

Nadia El Bouroumi, avocate pénaliste, se retrouve au cœur d’une tourmente médiatique et judiciaire. Chargée de défendre deux accusés dans l’affaire des viols de Mazan, elle est désormais la cible de critiques virulentes, nourries par des vidéos polémiques dans lesquelles elle commente les audiences du procès. 

Le samedi 21 septembre, l’avocate a déposé plainte pour harcèlement, citant des menaces et insultes répétées.
Son crime, aux yeux du public ? Avoir parlé, parfois avec légèreté, d’un procès dont les enjeux échappent peut-être à ceux qui l’attaquent.

Un acharnement public

Sur les réseaux sociaux, la colère se cristallise. « Je subis des menaces, du harcèlement, ainsi que des insultes publiques », déclare El Bouroumi. Pire encore, ses enfants sont devenus des cibles dans cette chasse aux sorcières numérique.
L’avocate dénonce l’injustice de ces attaques, insistant sur le fait que ses vidéos ont été détournées de leur contexte, mal interprétées, transformées en armes contre elle.
« Je refuse que ma vie et ma carrière soient détruites par des interprétations erronées », a-t-elle ajouté dans un communiqué, un désaveu amer face à une société avide de jugements instantanés.

« Ça chauffe aux Assises ! »

Ce sont ces quelques mots, lancés avec désinvolture dans une vidéo, qui ont allumé la mèche.
Dans une mise en scène où elle commente l’audience, El Bouroumi évoque la colère de la victime, Gisèle Pélicot. « Elle s’est mise en colère », raconte-t-elle, presque désabusée. Les critiques ne se sont pas fait attendre : des internautes furieux et des confrères ulcérés l’accusent d’avoir entaché la dignité de sa profession. 

Dans l’ère des réseaux sociaux, l’avocat devient une figure publique, soumise aux mêmes lois que les influenceurs ou les politiciens, exposée à la vindicte populaire.

Une défense sous tension

Accusée d’impudeur, El Bouroumi tente de se justifier : « À aucun moment je n'ai cherché à me moquer de Gisèle Pellicot », affirme-t-elle. Son intention, dit-elle, était de donner une voix à la complexité d’un procès public. 

Mais l’époque ne pardonne pas les nuances, et encore moins les erreurs de ton. Ce procès, qui devait se concentrer sur les atrocités commises contre une femme, devient peu à peu le théâtre d’un autre affrontement : celui d’une justice qui vacille face à la déformation numérique.  

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