Le RSA serait financé par un prélèvement de 1% sur les revenus du patrimoine et des placements (confirmation ou non par Sarkozy demain à Laval).
Un an après avoir supprimé les taxes sur les transmissions de patrimoine et avoir officiellement "libéré les forces créatrices du capital" avec le paquet fiscal, le gouvernement taxe celui-ci avec un prélèvement supplémentaire (il y a déjà 11% de prélèvements sociaux).
Peut-être que trop de capital était revenu en France et qu'il fallait s'en débarasse
Ce prélèvement supplémentaire doit financer le RSA. On se demande au passage pourquoi ne pas avoir utilisé, pour être logique, la CSG dont la dénomination est contribution SOCIALE généralisée mais peut-être faut-il croire que le RSA n'est pas social ou généralisé ou que ne pas regrouper son financement dans le même dispositif coûte moins cher
Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant (qui joue le rôle de ministre du budget quand les choses sont importantes politiquement) a dit qu'une fois mis en place, ce dispositif rapporterait 1,5 milliard d'euros par an.
On espère que ce dispositif ne subira pas la même faim que le fond de réserve des retraites...
Finalement, la logique de tout ceci est résumée par le brillant Martin Hirsch qui a expliqué en une phrase comment il avait obtenu ce financement exceptionnel: il (le RSA) est une caution ...
Que ne ferait-on pas pour permettre à Nicolas Sarkozy de pouvoir continuer à dire qu'il est le président du pouvoir d'achat ?
La dette publique française continue elle d'augmenter dans l'indifférence générale. On voit que pour le RSA, des sources de financement exceptionnelles ont été trouvées. La dette de la France qui est LE problème en amont de tous les autres problèmes économiques ne trouve toujours pas elle de financements exceptionnels pour la financer.
Est-ce un comportement responsable et visionnaire de la part d'un état "moderne" ?