François Hollande appelle à l'unité pour créer une large majorité au sein du PS. Il est confronté à l'enjeu de la définition d'un parti moderne d'opposition.
Sur le fond, tous les partis modernes qui ne comptent pas un présidentiable ou un Premier Ministrable annoncé et performant sont en crise.
C'est une réalité qui s'impose en France comme en Italie, en Allemagne ou en Grande Bretagne. Dans trois de ces quatre démocraties, l'opposition semble "décapitée" parce qu'elle n'a pas ou plus de leader d'alternance. En Grande Bretagne, le Parti Conservateur vient de progresser dans son organisation sur ce point.
La démocratie moderne impose de nouvelles règles. Face à un pouvoir personnalisé, il faut une opposition personnalisée incarnant l'alternance et se contruisant dans la durée.
Tant que le PS ne regardera pas cette réalité en face, il se privera des moyens de compétitivité sur le plan national.
Confier lePS à un "chairman" non-présidentiable signifie que la bataille pour la présidence se jouera à l'extérieur du PS. Cette dyarchie nouvelle ne semble pouvoir qu'ajouter de la confusion.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 13 janvier à 11:34
Si François Hollande cherche à mettre de l'ordre dans les seins du PS, il faut qu'il fasse appel à tous ses souvenirs, Les seins principaux du parti ont longtemps étaient caressés, il faut donc en trouver d'autres ayant peu servis, nul doute qu'il va y arriver, il faut seulement qu'il se concentre un peu car il est temps de les mettre en ordre d'arrivée ou d'importance ? bien amicalement genevieve genie92.free.fr