L'ex-candidate malheureuse aux primaires démocrates a respecté son devoir de loyauté. Il était difficile d'agir autrement dans de telles circonstances sauf à prendre la responsabilité d'une crise ouverte immédiate.
Ce n'est pas au moment où les sondages sont plus serrés que jamais que l'ex-First Lady pouvait se permettre les nuances.
Dans trois Etats clefs (Ohio, Floride, Pennsylvanie), les résultats sont improbables.
Il y a un mois, Obama gagnait les trois.
Aujourd'hui, il perd la Floride. Dans l'Ohio, c'est jeu égal. Il n'y a plus que la Pennsylvanie qui serait gagnée par Obama avec une marge de sécurité.
Hillary Clinton n'avait donc pas d'autre choix que d'incarner une discipline démocratique et loyale au sein du parti.
Quant aux conséquences pratiques au niveau de ses électeurs, il faut attendre une bonne quinzaine de jours pour voir d'éventuels nouveaux comportements de votes aux ancrages solides.