« Chaque matin, je contribue à la réalisation de cinq chantiers du président de la république, en balayant devant ma clôture » cette phrase a été prononcée par une dame ce matin. Depuis peu, j’observe un réel changement dans la vie de Gomatraciens. Toujours ce matin, un ami m’a dit, qu’il comptait inviter une autorité de la ville à l’occasion de l’inauguration de son appartement, certes c’était une blague, mais au-delà de celle-ci, j’ai vite compris que mon ami et cette dame que j’ai rencontrés ce matin n’ont pas échappé à la « philosophie de cinq chantier ».
Toute la ville est en chantier, difficile de distinguer les chantiers du gouvernement et ceux des privés. Une vraie confusion, des fois entretenue par certaines autorités, qui ne se font pas priées pour venir inaugurer des initiatives privées, tel une COOPEC (coopérative d’épargne et de crédit) comme il y en a beaucoup actuellement à Goma. Les routes, elles, l’on assiste aux lancements des travaux et jamais l’inauguration.