Une famille d’éléphants dans le nord du Laos
DES TOURISTES INITIES FONT PREUVE DE SOLIDARITE PENDANT LEURS VACANCES
A l’inverse du sur tourisme qui pénalise les locaux et même les visiteurs, le voyage responsable fait son chemin. Ne serait-ce parce que les grands groupes doivent appliquer une politique de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Selon la Commission européenne, la responsabilité des entreprises a trait aux effets qu’elles exercent sur la société. Je vous l’accorde, cette notion peut sembler théorique.
Pour fixer les idées, je vous signale qu’en juillet dernier, le Club Med a instauré une « semaine verte » dans plus de 40 ses Resorts. L’occasion pour ses équipes et ses clients – les fameux GM- de participer activement à des activités éco-responsables et des ateliers. Avec un objectif : sensibiliser les clients à un tourisme plus responsable.
À travers des ventes aux enchères ou lors d’une récolte de dons, 4.300 euros ont été collectés. Cette somme sera répartie entre des associations soutenues par la Fondation Club Med telles que l’Association Petits Princes, le Parc national de la Vanoise et Scholars of Sustenance.
DES INITIATIVES CHEZ TUI
Numéro un mondial du tourisme, le groupe TUI apporte des financements à des projets locaux par l’intermédiaire de sa fondation. Les touristes sont aussi demandeurs de ces initiatives. « En 2023/2024, la France a été le 1er marché du groupe TUI à proposer des excursions pour voir des projets soutenus par la TUI Care Foundation, lors des circuits accompagnés. Cette initiative se poursuit en 2024/2025 » m’explique Camille Vezirian, Responsable communication externe, en charge de la RSE de TUI France. Et de citer l’exemple du circuit « Une mosaïque d’ethnies » au Laos où les voyageurs peuvent rencontrer Wendy. Cette Française est responsable d’un sanctuaire d’éléphants – le Mekong Elephant Park- qui recueille et rachète des éléphants exploités. Au Sri Lanka, j’avais visité un orphelinat d’éléphants.
Aux visiteurs en Asie du Sud Est, l’association ATR (agir pour un tourisme responsable) demande aux touristes de ne pas faire des ballades à dos d’éléphants.
Une manière de soutenir ici et là, des acteurs locaux œuvrant pour le tourisme durable.