Nous sommes probablement très proches d’une guerre thermonucléaire qui devrait provoquer l’éradication de la situation et donner un très mauvais goût aux poireaux mais la situation en Géorgie est, par certains côtés, à pisser de rire.
Ces histoires géostratégiques me sont d’une opacité totale et, il faut bien le dire, la Géorgie, je m’en fous comme de ma première tartine de configure tombée du mauvais côté. Je l’ai d’ailleurs déjà dit. Le président de ce patelin a décidé de déclarer la guerre aux russes. Bien lui en fasse, mais je ne sais pas pourquoi, moi, je serais mêlé à cette histoire !
Dernier rebondissement, le président Medvedev accorde son indépendance à l’Ossétie ce qui provoque des ronchonnements épars de nos braves dirigeants occidentaux. D’après la presse que j’ai parfois du mal à croire, Medvedev aurait dit : « Ben quoi ? Une bonne guerre froide, voila qui pourrait être amusant ! ». Il a également accordé leurs indépendances à quelques autres patelins dont je ne connaissais pas l’existence avant d’avoir fini mon café, ce matin, en écoutant France Info.
Il y a un tas de raison qui nous poussent à soutenir la Géorgie, probablement un tas d’intérêts pétroliers ou toute autre histoire de pognon.
Il n’empêche que si le copain de Poutine invoque, par exemple, les droits de l’homme ou celui des peuples à disposer d’eux-mêmes pour justifier sa décision, nous pourrons tenter de fouiller dans nos archives récentes pour se rappeler comment on avait justifié l’indépendance du Kosovo… qui n’avait pas franchement été acceptée nos amis Russes.
On fait quoi, maintenant ?
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