Le pauvre se tait et se terre pour ne rien voir, ne rien entendre.
L’orgueil l’empêche de mendier un pain pour sa famille.
Il ne sait comment rester honnête face à sa misère grandissante qui, de jour en jour, l’épuise de voir sa famille en plein désespoir.
Il ne trouve rien, aucune solution. Le vol ? bien sûr qu’il y pense, mais il ne le fait pas ou juste pour nourrir sa famille.
Un soir, il reste seul dans la cuisine froide. Dehors il gèle et aucun sou pour payer les factures. Ni ses deux enfants, ni sa femme ne peuvent se réchauffer.
Dans la solitude il pense.
Il ne veut plus faire souffrir les siens car il les aime tant.
Il va prendre le fusil qui se trouve au-dessus du buffet.
Quatre coups de feu résonnent dans la nuit.
Istvan