Est-ce à cela que s’est employée Valérie Aubert en combinant deux pièces intégrales mais courtes (La fleur à la bouche et Circulez ! ) et deux extraits (Ceci, La vie que je t'ai donnée) pour en faire un spectacle qu’elle a intitulé Variations pirandelliennes ? L’intention était louable. Le résultat ne m’a hélas pas convaincue à l’exception du dernier extrait, de La vie que je t’ai donnée, dans lequel elle interprète une mère refusant d’accepter la mort de son fils.
Ce morceau commence dans le noir, se poursuit dans une obscurité dérangeante… jusqu’à ce que la force de l’amour maternel provoque le retour de la lumière. Valérie Aubert y est exceptionnelle et sauve le quadrige.
Des airs célèbres de musique italienne, enjoués comme l'ultra populaire chanson de 1983 de Toto Cutugno "Italiano" donnent le la et sont censés stimuler une imagination qui tournerait en rond s’agissant des accessoires.
Je ne sais pas si la perruque de Cecè (Samir Siad) a été choisie par erreur ou par goût de la fantaisie. L’occasion était sans doute trop belle de nous amuser avant de nous faire plonger dans les affres de la perte de la vie.
A chacun sa vérité …
Variations pirandelliennes de Luigi PirandelloMise en scène Valérie AubertAvec Cédric Altadill, Valérie Aubert , Samir SiadScénographie : Anne Guillonne - Son : Karim Essederi -Lumière : Claude MartensDécors : Nathan Rabeu - Costumes : Laure BertoAu Théâtre de Poche Montparnasse - 75 bd du Montparnasse, 75006 ParisDu 3 septembre au 9 novembreDu mardi au samedi à 21hLa photo qui n’est pas logotypée A bride abattue est de Sébastien Toubon