À l'origine, nous devions aller voir «Truffe» au Beaubien. Finalement, le souper chez le portugais du coin a été un peu plus long et on a raté le film. La soirée c'est transformé en ballade d'amoureux dans notre quartier et, bien sûr, j'ai profité de l'occasion pour tester mon nouveau kodak.
Une olive en mode macro - Canon PowerShot G9, ISO 200, 1/25s à F2.8Première constatation : l'appareil est très bon à faible ISO et les choses se gâtent sérieusement en haut de ISO 400. Il faut dire que c'est parfaitement normal avec un capteur littéralement microscopique comparé de «l'immense» capteur du 5D.
Pour bien illustrer l'importance de la taille des capteurs, j'ai fait un petit dessin à l'échelle pour voir l'énorme différence entre un capteur «full frame» et celui des appareils compacts (avec le format APS entre les deux). Il faut comprendre que les deux appareils donnent 12 millions de pixels de résolution, donc la zone du capteur qui produit un pixel sur le 5D est beaucoup plus grande et «profite» de plus de lumière. Les capteurs plus grands permettent donc de mieux contrôler le «bruit» numérique. Le nouveau Nikon D3 (avec un capteur full frame) en est un exemple éloquent : il peut monter à ISO 25600 et donne des images impressionnantes à ISO 6400 !
Le ciel au dessus du parc Beaubien - Canon PowerShot G9, ISO 200, 1/50s à F4.0, sous-exposée à 2/3 de stopLes autres aspects du G9 m'ont beaucoup plus. L'écran est superbe (et plus grand que celui du 5D), l'appareil est rapide et les différents menus sont faciles à comprendre. Il offre tout une série de configurations qui permettent de vraiment contrôler la machine. Le mode macro donne de très bons résultats et le fait de photographier en RAW m'a permis de peaufiner mes images avec Lightroom de la même façon que celles du 5D.