Deux policier hors service victimes d’une agression violente en plein jour – La crainte de la police en question
Le Spectacle de l'Inadéquation
En ce jour d'une banalité troublante, l'esplanade Charles de Gaulle à Bordeaux, lieu habituellement dédié à l'indifférence collective, a été le théâtre d'une scène aussi violente que révélatrice.
Deux policiers, membres de la Division de la criminalité territoriale (DTC), se trouvant en pause méridienne, ont été attaqués par un individu armé d’un couteau.
Ce fait, d'une résonance inquiétante, s'est déroulé sous les yeux indifférents de la ville, comme un épisode grotesque d'une réalité qui ne cesse de se dégrader.
La Réponse de l’Autorité et l’Inadéquation de la Réaction
Selon le syndicat Alternative Police Gironde, les deux agents, malgré leur statut clairement affiché et leur tentative d'invocation de l'autorité, ont été brutalement frappés.
L’agresseur, en dépit des cartes professionnelles exhibées, a intensifié sa violence, atteignant le seuil d’un affrontement presque ritualisé.
La tentative de l’agresseur de se saisir d’un couteau à papillon pour parachever son acte ne fait qu’amplifier la dérive des comportements violents et la démission apparente du respect des figures d’autorité.
L’Intervention et la Réaction Systémique
Ce ne fut que grâce à l’intervention rapide d’un équipage de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) que l’assaillant fut maîtrisé et conduit au Service d’évaluation de crise et d’orientation psychiatrique (Secop) de l’hôpital Charles Perrens.Les policiers blessés ont reçu une incapacité temporaire de travail de un à deux jours, une évaluation clinique du traumatisme qui semble, dans le contexte de l’insécurité croissante, presque insignifiante.
La Réflexion sur l’Incapacité de la Justice et la Peur de la Police
Le syndicat Alternative Police Gironde a souligné avec amertume l'insécurité grandissante dans les rues de Bordeaux, notant que ce qui aurait pu se transformer en drame a été évité de justesse.
Mais cette réaction soulève une question cruciale : la délinquance actuelle a-t-elle perdu toute crainte de la police et de la justice ? La dérive vers une violence explicite en public pourrait-elle signaler une érosion plus profonde du respect pour les institutions censées garantir la sécurité ? Titre alternatif : Bordeaux :