Le club des 5 vient d'Utrecht, aux Pays-Bas où il n'y a pas de vallée haute quant à l'enfer je vous laisse juger.
Eelco Klein Overmeen - Guitar
Damir Cicek - Guitar & Backing Vocals
Mark Mulders - Lead Vocals
Niels Turk - Bass Guitar
Wouter Dielesen - Drums
Ce ne sont pas les perdreaux de l'année comme le dit l'expression chère à nos politiques car les gars ont joué dans :
Wildebeast, Filthy Felons, Note to Amy, Apehanger and Junkyard Safari.
ça ne vous dit pas plus que les noms des ministres du gouvernement? Y'a plus connu, en effet, mais les musiciens ont déjà tâté de la scène.
Pour le vallonné, il faut chercher dans leur musique lancinante, avec montées russes et plongées plombées... du stoner/desert rock à la Kyuss, Fu Manchu, Graveyard, Monster Magnet et plus récemment Slomosa ou Hvalross.
Et pour la chopette (ben oui, elle peut servir à pécho votre attention!), il s'agit d'une illustration très chargée d'enluminures dorées, qui représente un hibou perché, laissant filtrer par son corps, des sommets enneigés sous la lune.
Voilà pour le plumage, quant au ramage...
La batterie volcanique en percussions vigoureuses et virevoltantes incite une gratte basse à tailler des accords à la dynamite.
Le chant s'en régale, prenant tous les éclats dans le sens de la montée.
Avec une belle harmonie, ' Blameless ' nous emporte dans un ciel chargé de sculptures explosives.
' Future Nomads' démarre avec une basse saturée et vrombissante, la lead pointant ensuite son nez par-dessus. Un bon rythme s'installe avec une batterie vive de la caisse claire et peu avare de cymbales.
La frappe régulière, au pied, accompagne ce morceau au chant alléchant qui diffuse un sentiment de courage et de volonté parfois rageuse.
La mélodie, fluide, devrait rallier les amateurs de stoner.
A l'entrée de ' To Each His Own', on perçoit un cheminement chaotique, la vallée haute se mérite par une escalade sèche et poussiéreuse, un peu abrupt dans ses riffs épais qui égratignent et le mortier sur les toms.
La voix claire garde un axe mélodique attrayant au fil des virages de guitares dont on devine 2 lignes en parallèle, l'une basse, l'autre perchée.
Le titre partage les rôles' tout en procurant un effet de bloc.
Sur ' The Grind', les guitares se croisent avec chaleur, portées par une cadence rectiligne, arrosée de cymbales éclatantes et de Charley ouverte.
La lead a du chien, s'essayant au wah wah La basse reste sombre et lourde. Les 2 guitares soutiennent un chant qui aime grimper des pics.
4 titres comme des braises musicales qui couvent, formant un magma louvoyant dans les deux 'l' de la valley.
Quant au 'Hell' et au 'High', ils garantissent l'énergie. Pas d'esbroufe, peu de solos, l'instrumentation fait puissamment corps.
Une bonne flamme qui vous attise l'échine!
2. Future Nomads 03:15
3. To Each His Own 04:00
4. The Grind 05:39 https://hellvalleyhigh.bandcamp.com/album/hell-valley-high
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Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble