Je fais avec ce titre une petite pause dans mes lectures plus sérieuses. J’ai reçu avec un grand plaisir ce deuxième volet des aventures de la « bande de l’abribus ». Le premier volet avait été une très bonne surprise ! De Luce Michel, j’avais déjà lu aussi auparavant Vue mer, qui était beaucoup plus sombre. Ici, la légèreté est de mise, une légèreté servie par une belle écriture dans une série utilisant la comédie noire et qui confirme avec ce deuxième tome sa qualité… L’intrigue du premier volet se déroulait dans le cadre d’une clinique psychiatrique. C’est là que Yves, un patient, et Céline, une des femmes de ménage, se sont rencontrés. Ils sont désormais installés en tant que gardiens à la Villa Larsen. Ils servent le riche propriétaire Yann Williamsburg, grand spécialiste de Voltaire. Ils ont invité pour quelques jours les autres membres de la « bande de l’abribus » à les rejoindre pour des vacances. Quand ils étaient en clinique, ils étaient quelques uns, tous issus de l’éducation nationale, à se retrouver régulièrement dans un abribus pour fumer et pour discuter lorsqu’il pleuvait. Le nom leur est resté. Un beau jour, alors qu’ils pensent avoir trouvé un cadre idyllique, où ne couler que des instants heureux, Yves découvre des faisans sauvagement assassinés dans le jardin de la Villa Larsen, puis Céline découvrira plus tard un serpent dans son entrée. Qui peut en vouloir à Yann Williamsburg ? Que signifient ces messages ? Des universitaires ont découvert que le propriétaire était à l’origine de graves falsifications des écrits de Voltaire et ils rodent étrangement dans les parages… J’ai passé un excellent moment à lire ce deuxième opus, parsemé délicieusement de références littéraires et de réflexions mythologiques. On s’attache encore une fois aux personnages. L’humour est très présent. Et l’amitié est un cocon qu’Yves et Céline tentent de préserver malgré les incidents et les drames. Un polar à la fois doux et haletant.
Editions Black Lab – 4 septembre 2024
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…
Dans le cadre des collaborations commerciales que je peux entretenir avec quelques éditeurs, et pour information, j’ai reçu le livre ci-dessus gratuitement, mais je ne suis pas rémunérée pour en parler.
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