Quatrième de couverture :
En avril 1927, alors qu’elle vient de triompher dans sa première Norma parisienne, Carlotta Delmont disparaît. Fugue, suicide, enlèvement ? Pendant deux semaines, la police, la presse, le public et les proches de la cantatrice américaine s’interrogent. Jusqu’à ce qu’elle reparaisse et que leurs interrogations se reportent sur les raisons de sa fuite. Où était-elle pendant tout ce temps ? Avec qui ?
Ce petit roman multiplie les genres littéraires (lettres, articles de journaux, journal intime, pièce de théâtre, …) pour raconter cette « faiblesse » de Carlotta Delmont qui changera à jamais sa vie. La soprano américaine, qui a dû faire reporter ses engagements pour cause de rhume, triomphe dans Norma de Bellini et disparaît mystérieusement dans Paris après la première. Ses proches, sa camériste, le ténor amoureux transi, son compagnon et impresario, ainsi que la police et la presse, la cherchent désespérément jusqu’à sa réapparition tout aussi mystérieuse. Il faut savoir que la chanteuse lyrique, au cours de sa formation musicale, a forcé sa voix à devenir soprano et qu’un drame familial a entaché son enfance et sa personnalité, qui n’est plus que masques et représentations. La chanteuse a-t-elle voulu laisser la femme exister derrière ces artifices ? A-t-elle voulu vivre librement pendant quelques jours ? Est-elle tombée amoureuse ? Les réponses à ces questions vont changer le cours de la vie de Carlotta Delmont.
Pour être honnête, c’est la multiplication des genres qui donne un peu de piment à ce roman qui ne me laissera sans doute pas une grande trace dans la mémoire. (Ne me remerciez pas pour la non tentation, c’est cadeau.) J’ai beaucoup (beaucoup) plus apprécié Dans son propre rôle, lu il y a quelques années. Mais cela fait une autre lecture en lien avec la musique classique, un thème que je vais essayer de remettre à l’ordre du jour dans mes lectures.
Fanny CHIARELLO, Une faiblesse de Carlotta Delmont, Points, 2014 (Editions de l’Olivier, 2014)