Pour que les Beatles deviennent le plus grand groupe du monde, il suffisait que le monde les entende. Leurs chansons étaient si bien conçues et si bien écrites que dès que les gens les écoutaient, ils se sentaient instantanément liés aux Fab Four. Malheureusement, le groupe n’était pas destiné à durer, mais cela ne les a pas empêchés de faire de la musique passionnante en tant qu’artistes solo.
Paul McCartney a connu une carrière solo couronnée de succès, y compris un passage remarqué avec son groupe Wings. Réputé pour son talent de compositeur de tubes, l’empressement de McCartney à collaborer avec divers artistes l’a amené à créer un catalogue de musique varié, couvrant de multiples styles. Cette polyvalence lui a valu l’affection des fans, qui ont accueilli avec enthousiasme ses explorations musicales variées, consolidant ainsi son héritage comme l’une des figures les plus innovantes et les plus durables de la musique populaire.
Le problème de McCartney était qu’il finissait par faire trop de musique. Il a le rythme et la mélodie dans le sang, à tel point qu’écrire de la musique est pour lui une seconde nature. Quel que soit le morceau que vous écoutez, il a une qualité excitante qu’il est difficile d’ignorer. Cela signifie qu’il a de très bons singles et des faces B encore meilleures.
Voici quelques-unes des meilleures faces B de Paul McCartney, issues de différents aspects de sa carrière solo. Cela comprend des chansons qu’il a faites seul et d’autres qu’il a faites avec Wings.
Sommaire
- Les cinq meilleures faces B de Paul McCartney
- I Can’t Imagine
- Back On My Feet
- Daytime Nighttime Suffering
- Coming Up (Live In Glasgow)
- Flying to My Home
Les cinq meilleures faces B de Paul McCartney
I Can’t Imagine
Publiée en 1993, “I Can’t Imagine” est une chanson d’amour que McCartney a enregistrée pendant les sessions de l’album Off The Ground. Ce titre est un classique de McCartney en ce qui concerne le lyrisme, car il a réussi à garder une touche humaine présente dans chaque ligne qui parle de l’un des sentiments les plus profonds qu’une personne puisse éprouver.
Ce qui distingue cette chanson, c’est l’outro psychédélique. Certes, les Beatles n’étaient pas hostiles à la musique psychédélique, mais McCartney ne l’a pas autant abordée en tant qu’artiste solo. C’était rafraîchissant de l’entendre sur cette face B, et McCartney a montré qu’il n’avait jamais perdu sa touche de psychédélisme.
Back On My Feet
“Back On My Feet” est la chanson parfaite pour les fans de musique rock qui veulent danser. Avec une légère distorsion et un rythme qui fait taper du pied, il est difficile d’écouter cette chanson sans se mettre à bouger. Elle est sortie en face B de “Once Upon A Long Ago” et a marqué la première collaboration entre McCartney et Elvis Costello.
“C’est son manager de l’époque qui a suggéré que nous écrivions ensemble. J’ai pris le train pour me rendre à son studio près de Rya et nous nous sommes mis au travail. Nous avons apporté des morceaux de chansons sur lesquelles nous avions travaillé et qui n’étaient pas tout à fait terminées”, se souvient Costello, “Il en avait une qui s’appelait ‘Back On My Feet’. Elle était pratiquement écrite. J’ai juste fait quelques suggestions, si ce n’est pas une idée trop absurde !”
Daytime Nighttime Suffering
Sorti en 1979, “Daytime Nighttime Suffering” était la face B du single de Wings “Goodnight Tonight”. Ce single suscitait déjà beaucoup d’enthousiasme car la pochette dévoilait les deux nouveaux membres du groupe, Steve Holly et Laurence Juber, et “Goodnight Tonight” était un régal à écouter du début à la fin.
Retournez le single, et les bons moments ne cessent de s’enchaîner. “Daytime Nighttime Suffering” est un morceau plein d’harmonies qui met en valeur la magnifique palette vocale du groupe. Il s’agit également d’un morceau funky, avec un rythme sur lequel il est facile de danser et un sujet curieux sur l’amour non réciproque.
Coming Up (Live In Glasgow)
La chanson originale, “Coming Up”, est sortie en 1980 en ouverture de l’album McCartney II. Il s’agissait d’un ton intéressant pour McCartney, car le morceau avait un aspect minimaliste synthétisé. McCartney a également expérimenté la vitesse de sa voix sur le morceau, en accélérant et en ralentissant le magnétophone.
Si le titre original était bon, la face B s’est distinguée lors de sa sortie en single. Il s’agissait d’une version enregistrée en direct de la chanson lorsque McCartney l’avait jouée à Glasgow avec Wings. Elle donnait à la chanson une dimension beaucoup plus importante et s’est avérée plus populaire que la face A aux États-Unis.
Flying to My Home
C’est l’une des faces B les plus lourdes de cette liste. McCartney utilise des accords simples et sporadiques tout au long de l’instrumentation, de sorte que chaque note jouée l’est avec attitude, ce qui en fait un excellent morceau.
Le titre est sorti en 1989 en face B de “My Brave Face”. Pour cette chanson, McCartney a travaillé avec Nile Krieger, qui pouvait jouer du vibraphone. Malheureusement, sa contribution peut être assez difficile à repérer car elle est enfouie sous les percussions, mais cela n’a pas empêché Krieger de dire : “Travailler avec Paul a été l’un des moments les plus forts de ma carrière.”