Alors que la série HPI revient sur TF1 dès ce jeudi, Audrey Fleurot s'est confiée dans les pages du Parisien sur ses débuts en tant qu'actrice. Elle a notamment évoqué une scène intime dont elle garde un mauvais souvenir.
Le retour tant attendu de HPI sur TF1
Bonne nouvelle pour les fans de HPI, la série revient sur TF1! À cette occasion, Audrey Fleurot s'est ouverte auprès du Parisien sur le milieu du cinéma. Selon l'actrice, le mouvement MeToo a eu un impact significatif sur l'encadrement des tournages. " Maintenant, il y a le coordinateur d'intimité chargé de chorégraphier les scènes amoureuses. Pour la nouvelle génération d'actrices, c'est sûrement un plus ", explique Audrey Fleurot. Elle ajoute toutefois: " Pour moi, qui n'ai pas été habituée, cela me gêne plus qu'autre chose. Je préfère parler avec mon partenaire et le réalisateur ".
Une adaptation nécessaire mais difficile
Bien qu'elle ne soit pas à l'aise avec cette nouvelle méthode, la comédienne admet que le changement est parfois nécessaire. " Tout cela est le signe d'un ancien monde dont on se débarrasse. Il faut une révolution et des têtes tombent, parfois à l'excès, mais on ne fait pas de révolution sans ", affirme-t-elle. Lors de ses débuts en tant qu'actrice, Audrey Fleurot a, comme de nombreuses autres comédiennes, été victime de comportements déplacés.
Un souvenir douloureux
Elle se souvient notamment d'une scène d'amour qui ne s'est pas déroulée comme prévu. " J'ai vécu une expérience où rien n'était planifié. J'ai dit : 'Mais, je vais me retrouver avec son sexe sur mes fesses en direct car rien n'a été prévu ?' On m'a répondu : 'T'es actrice ou pas ? On ne va pas y passer la nuit' ", se souvient l'actrice. Une remarque qui l'a fait se sentir " fébrile et seule ".
Un sentiment de trahison
Elle continue: " Quand tu rentres chez toi, tu es comme une merde, tu sens qu'on t'a volé un truc. C'est un mini-viol, des méthodes qui, a priori, n'existeront plus. Le lendemain, tu détestes le réalisateur et le directeur de production te dit que la scène ne sera pas montée. Donc, il n'y avait aucune nécessité. Juste une façon détournée de te posséder. Tout ça était normal ", précise Audrey Fleurot avant d'ajouter : " Bien évidemment, j'aurais dû dire non. Avec MeToo, on a vécu un truc indispensable ".