Alors même que le mois d’Août n’est pas terminé, le Football Club de Nantes, actuellement avant-dernier de L1 s’oriente (déjà) vers un changement d’entraîneur. Si cette pratique peut paraître précipitée, elle n’est en rien une surprise pour quiconque aura suivi le quotidien de la maison jaune depuis le mois de mai dernier. En effet, Michel Der Zakarian (MDZ), s’il a vu son contrat reconduit d’une saison suite à la remontée du club en L1, se savait en sursis au moindre faux pas de “son” équipe. Waldemar Kita, le nouvel homme fort du club, n’a jamais caché son désamour pour MDZ et le peu de reconnaissance qu’il lui accorde. Ainsi, il n’aura pas attendu le revers bordelais pour rencontrer Alain Perrin, promis à la succession de MDZ, et ainsi placer à la tête de son club, qu’il veut placer en haut de la hiérarchie française, un homme qui a conduit l’OL au doublé coupe/championnat la saison dernière. Un homme qui se veut plus en phase avec l’image qu’il veut donner à son club. Moderne, riche et compétitif.
Mais que penser de cette manière de faire d’un homme qui entend gérer son club comme une entreprise, qui voit ses nouvelles recrues (Klasnic, N’Daw et Gravgaard) se demander (déjà) dans quelle galère ils ont atterri. Sans oublier les conflits qui pourrissent le climat de la Jonelière (l’altercation Abdoun/Babovic qui a abouti à…une absence de sanction envers le jeune Bosniaque, protégé de…Kita). Pour preuve du malaise naissant à Nantes, une phrase d’un salarié: “C’est pire qu’en 2006″…
Et pour ne rien arrager, Abdoun, un des rares motifs de satisfaction bordelais, s’est fracturé le péroné suite à un tacle de Wendel.
Le FCN, ou quand rien ne va…
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