Je vous ai récemment partagé mon coup de cœur des vacances pour « Les femmes du bout du monde » de Mélissa Da Costa (ici) et je reviens aujourd’hui vous parler d’une autre révélation lecture avec un livre de la même auteure : « Tout le bleu du ciel ».
Alors oui, je sais, j’ai plus d’un train de retard car ce titre est paru en 2019 déjà et a reçu pas mal de critiques (franchement positives pour la majorité d’entre elles), mais mieux vaut tard que jamais non ?
Donc, si vous aussi vous êtes, jusqu’ici, passés à côté de cet ouvrage, foncez !
Le livre : « Tout le bleu du ciel » (ici)
Crédit photo : L&T
L’auteure : Mélissa Da Costa est une romancière française. Après des études d’économie et de gestion, elle est chargée de communication dans le domaine de l’énergie et du climat. Elle suit également des formations en aromathérapie, naturopathie et sophrologie. La lecture fait partie de sa routine quotidienne, au milieu du sport et de l’écriture. Elle est l’autrice des « Lendemains »et de « Tout le bleu du ciel », son premier roman porté par les libraires, salué par la presse, et couronné par le jury du Grand Prix du Livre de Poche 2020.
Le résumé : « Petitesannonces.fr : Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple.
Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, devant le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d’un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence.
Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile. »
Mon avis : « Tout le bleu du ciel » est une magnifique histoire d’aventures humaines et d’amour. Riche en tendresse et en émotions, ce roman invite à réfléchir sur ce qui est important dans la vie, la façon dont on a envie de la mener avec le temps dont on dispose et, surtout, aux côtés de qui.
En effet, alors qu’Emile n’a même pas encore trente ans, on lui diagnostique une rare maladie dégénérative qui s’assimile à un Alzheimer particulièrement précoce. Les médecins sont incapables de lui prédire avec précision le temps qu’il lui reste, alors ce jeune homme – qui se remet à peine d’un chagrin d’amour et qui s’enlise dans un job qui ne lui plaît pas – décide de tout quitter pour partir vivre l’aventure d’une vie.
Sur un coup de tête, il achète un van et publie une annonce pour se trouver un compagnon de voyage avec lequel sillonner les routes de France. C’est la frêle et timide Joanne qui répond à son annonce pour le moins atypique et nos deux personnages, a priori très différents, se lancent ensemble dans une vie nomade à deux.
Ce voyage s’avère être celui de la guérison, pour Emile comme pour Joanne, lesquels sont tous deux à la recherche de bonheurs simples pour apprendre à aimer la vie (avant de la quitter pour Emile et pour ne pas la quitter s’agissant de Joanne).
In fine, ils vont s’apporter bien plus que ce à quoi ils s’attendaient et le voyage pourrait bien se poursuivre plus loin que prévu…
Il n’y a pas de grandes frasques ou de péripéties survoltées dans ce livre. Mais, ce sont, au contraire, les petites choses de la vie et les belles rencontres qui sont racontées par Mélissa Da Costa qui m’ont fait adorer cette histoire.
On s’attache très vite aux personnages, à leur vécu qui nous parle forcément un peu, et aux liens noués entre Emile et Joanne. J’ai été emportée dans leur petite bulle hors du temps, leur émerveillement de la nature, leurs jeux d’enfants.
L’écriture de Mélissa Da Costa est très poétique et convoque images et sensations qui nous donnent l’impression d’y être. On a terriblement envie de poursuivre le voyage avec Emile et Joanne, si bien que les 800 pages de ce roman défilent à toute vitesse à la façon d’un beau paysage derrière une vitre de voiture en marche.
On se laisse bercer par la douceur mais, aussi, par la tristesse de ce livre, fidèle à ce qu’est la vie : de beaux instants fugaces, entrecoupés de périodes d’orages et d’instants de sérénité après les tempêtes.
J’ai déjà prêté « Tout le bleu du ciel » à deux de mes proches qui l’ont validé également. Je ne peux, donc, que vous recommander d’embarquer à votre tour avec Mélissa Da Costa.
Je vais, quant à moi, poursuivre ma découverte de sa bibliographie avec son dernier ouvrage paru : « Tenir debout » qui, d’après ce que je comprends, est très différents des précédents.
Vous avez déjà lu des romans de cette auteure ? Quels sont vos derniers coups de cœur lecture ?