Sans retour
Livre emprunté à Avallon (89) dans une belle boîte à livres mais pas pratique du tout. En effet, elle ne s’ouvrait qu’à deux endroits et il n’y avait pas beaucoup de livres. Moi, j’aurais mis les étagères dans les pages. J’ai lu par hasard la quatrième de couverture et j’ai embarqué ce livre. Certains titres ou couvertures ne sont pas très accrocheurs, c’est bien dommage.
L’histoire se déroule à Felton (Tennesse). Après un bal, on découvre le cadavre d’une jeune fille, Michèle. La police semble vouloir rapidement conclure cette affaire. La mère de la victime ne comprend pas pourquoi et se pose des questions sur l’indifférence de ses proches. Ce roman se déroule à une époque où les « noirs » ne se mélangeaient pas aux « blancs ». Quand ils étaient avec eux, ils travaillaient forcément pour eux et à des tâches de basse besogne. Alors quand un « noir » détient des informations importantes, faut-il le croire ? Il y a également autre chose qui n’était pas toléré à cette période. Les temps ont bien changé depuis, heureusement pour nous !
Instant crucial
Des retrouvailles avec Pierre Bellemare, merci à l’arbre à livres de Mommenheim (67). Quand j’étais gamin, j’aimais écouter ses histoires sur Europe n°1, j’adorai le son de sa voix qui collait parfaitement avec les différents récits. Il savait tenir ses auditeurs en haleine. C’est donc avec un certain plaisir que j’ai embarqué ce livre composé de 75 histoires.
Est-ce que j’ai apprécié, oui ! Pourquoi ? Chaque fin est surprenante ou déroutante : Le hasard a fait que…, un lien inattendu est arrivé, une coïncidence, une mauvaise habitude, un rituel, un corbeau et encore beaucoup d’autres choses… Difficile d’en dire plus car les histoires sont très courtes.
Le fait de ne lire que quelques pages m’a un peu gêné car il était difficile pour moi d’enchaîner trop d’histoires. Je l’ai donc lu avec modération. Rien à voir avec un roman qui vous tient en haleine et qui vous donne envie de tourner les prochaines pages.
L’entremetteuse
Livre emprunté à Donzenac (19), presque par hasard. Le titre intrigue un peu et le nom de l’auteur, Guy des Cars, me disait vaguement quelque chose. Je lis la quatrième de couverture, assez longue, j’ouvre le livre et je vois que l’écriture est assez petite, finalement je repose le livre. Après un dernier coup d’œil, je décide de le reprendre, si j’accroche, je continue, si je n’accroche pas, je le reposerai.
Je me décide donc à ouvrir ce curieux gros pavé qui raconte l’histoire de Caroline Bineau, qui quitte sa campagne bretonne et qui finit par faire fortune en montant une maison de charme de luxe à Paris, sous le nom de Madame Carole. L’héroïne raconte en trois chapitres comment elle a réussi à se faire une place et devenir une reine de la galanterie parisienne. Caroline a travaillé pour quatre notables, avant d’être engagée comme « boniche » par Madame Agnès qui tenait également une maison de charme. Je suis surpris d’accrocher à cette lecture car elle donne envie d’en savoir plus, de savoir comment cette petite bretonne a su apprendre, poser les bonnes questions, s’entourer des bonnes personnes pour devenir cette fameuse Madame Carole. Cela n’a pas été un parcours de tout repos.
Le livre terminé, je me suis penché sur Guy des Cars et j’ai lu qu’il a été souvent appelé « Guy des gares » car ses romans étaient jugés par certains comme assez « légers ». Pour quelqu’un qui a vendu des dizaines de millions de romans, c’est plutôt pas mal, non ?
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
En me rendant à vélo à Niederhaslach (67), je suis tombé par hasard sur une nouvelle boîte à livres à Dinsheim-sur-Bruche (67). Difficile de ne pas regarder ce roman rien qu’en lisant le titre et en voyant la première de couverture. Un petit vieux qui s’évade de sa maison de retraite le jour de ses 100 ans, se retrouve avec une valise remplie d’argent. Ni une, ni deux, je mets ce roman dans mon sac à dos.
Ce livre raconte deux histoires. La première commence quand Allan Karlsson s’échappe et la seconde retrace sa vie, ou devrais-je dire, ses nombreuses vies pendant lesquelles il a croisé certains très grands de ce monde. Allan ne s’est jamais vraiment énervé et sa philosophie de vie est la suivante : « Les choses sont ce qu’elles sont et elles seront ce qu’elles seront. » Il ne s’est jamais plaint et cela a perturbé plus d’un de ses nombreux interlocuteurs.
Après son évasion en charentaises, Allan va sympathiser avec Julius, un ancien truand, qui va l’aider à échapper au propriétaire de la valise pleine d’argent. Ce dernier va se retrouver rapidement congelé, par mégarde, dans une chambre froide. Les deux hommes vont poursuivre leur périple, aidé par un vendeur de saucisses à qui ils vont acheter ses services et surtout sa voiture. Il faut dire que la police, alertée par la maison de retraite, et le gang auquel appartient le truand congelé, sont à la recherche du petit vieux. Si je vous dis que l’aventure va se poursuivre dans un bus avec un éléphant et une femme rousse, je suppose que vous n’allez pas me croire ? Et pourtant c’est vrai !
Tout le livre est du même acabit, j’ai passé un très bon moment à découvrir l’aventure présente et les aventures passées de cet étonnant Allan Karlsson.
o – o
Vous connaissez ces auteurs ?
Vous avez lu ces livres ?
Retour au sommaire Boîtes à livres.
éé