Cinq jeunes joueurs qui doivent briller à leur camp respectif (Est)

Publié le 10 septembre 2024 par Sébastien Matte @SebMatte08

Les camps d’entraînement de la LNH débuteront sous peu et certains jeunes joueurs n’ont pas vraiment de marge d’erreur.

En effet, certains tardent à livrer la marchandise ou d’autres doivent tout simplement s’élever au-dessus de la mêlée pour obtenir un poste avec leur formation. Dans cette ligne de pensée, je vous propose cinq joueurs qui doivent absolument connaître un gros camp cet automne dans l’association de l’Est. Notez qu’il n’y a pas d’ordre précis et que ce n’est uniquement que mon opinion!
1. Justin Barron (Canadiens de Montréal)

Dans le cas de Barron, c’est un peu le camp de la dernière chance même s’il n’a que 22 ans. Pourquoi? Parce qu’il y a tellement d’autres défenseurs qui pourraient ou qui passeront devant lui sous peu. On parle ici des Logan Mailloux, Lane Hutson, David Reinbacher et Adam Engström. Si tout ce beau monde devait faire mieux que Barron au camp, cela pourrait compliquer les choses. La bonne nouvelle pour lui est qu’il doit passer par le ballotage pour aller à Laval, ce qui pourrait forcer le Tricolore à le garder pour débuter la saison. Pourtant, il a récolté 30 points en 94 matchs dans la LNH, ce qui n’est pas si mal pour un jeune défenseur. Cependant, il est beaucoup trop inconstant et son jeu défensif n’est pas optimal. Il doit démontrer qu’il peut bien défendre son territoire s’il souhaite demeurer à Montréal tout en continuant de générer de l’attaque de la ligne bleue.

2. Joshua Roy (Canadiens de Montréal)

Dans le cas de Roy, ce n’est pas qu’il ne performe pas à la hauteur de son talent. Il doit connaître un gros camp en raison de l’acquisition de Laine qui est venue chambouler ses plans. Certains croyaient qu’il aurait pu faire partie d’une lutte pour obtenir un poste au sein du top 6, mais cette option n’est plus vraiment possible. Le top 9 du Tricolore semble pas mal dessiné et c’est à se demander si Roy peut vraiment être utile sur un quatrième trio avec le CH. La seule façon qu’il peut obtenir un poste sur ledit top 9 est d’être plus dominant que les vétérans de l’équipe, ce qui forcerait la main de Kent Hughes. Dans le cas inverse, il se pourrait très bien qu’il se retrouve à Laval, ce qui ne serait pas une mauvaise chose soit dit en passant.

3. Samuel Poulin (Penguins de Pittsburgh)

Quand je regarde le top 9 des Penguins sur le site Daily Faceoff et que je vois des noms comme Cody Glass, Rickard Rakkell et Drew O’Connor, je me dis que la porte est grande ouverte pour que Poulin fasse enfin sa place pour de bon dans la LNH. L’attaquant québécois est revenu en force après avoir pris une pause du hockey pour des raisons personnelles avec une récolte de 31 points en 41 rencontres avec le club-école des Penguins. Ses atouts offensifs en plus de son gabarit rend sa candidature intéressante aux yeux de la formation de la Pennsylvanie. La bonne nouvelle est que les Penguins n’ont pas vraiment de relève à l’attaque donc la compétition ne s’annonce pas vraiment féroce. Notez que Rutger McGroarty était déjà sur le top 9 sur Daily Faceoff donc je ne le compte pas parmi cette compétition avec Poulin. C’est donc à lui de démontrer qu’il peut faire le travail au plus haut niveau.

4. Nic Robertson (Maple Leafs de Toronto)

Ça fait longtemps qu’on l’attend chez les partisans des Leafs. Ce choix de deuxième tour qui a rempli le filet dans la OHL a subi quelques blessures qui ont limité le principal intéressé à seulement 87 matchs depuis 2020 et lorsqu’il était en santé, les Leafs l’ont utilisé surtout comme attaquant complémentaire, au point où Robertson a même exigé une transaction. D’ailleurs, même s’il a signé un contrat d’une saison, aujourd’hui, l’Américain de 22 ans souhaiterait toujours obtenir un nouveau départ. Il doit donc connaître un gros camp pour démontrer qu’il peut devenir le joueur tant anticipé par les Maple Leafs et ainsi, faciliter le travail de son DG pour lui trouver une nouvelle place.

5. Tyler Boucher (Sénateurs d’Ottawa)

Lorsque les Sénateurs d’Ottawa l’ont repêché au 10e rang en 2021, tous les partisans dans le monde du hockey étaient confus. Pour vous donner une idée, pratiquement personne ne l’avait classé dans le top 20 de cette cuvée si on se fie aux listes mentionnées sur sa page d’Elite Prospects et le principal intéressé n’a pas été en mesure de donner raison à ses patrons jusqu’à maintenant. Boucher a été limité à 24 matchs la saison suivante et 21 matchs lors des saisons 2022-2023 et 2023-2024. Le défi s’annonce énorme pour l’athlète natif de Scottsdale puisqu’en plus de devoir demeurer en santé, il doit démontrer son potentiel offensif qui justifie cette sélection si hâtive par les Sens.

Ne manquez mon prochain texte pour portera sur l’association de l’Ouest!

Crédit photo : Eric Bolte / USA Today Sports

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