Montreuil : Des hommes cagoulés tirent sur une terrasse de brasserie, la violence frappe sans faire de victimes

Publié le 09 septembre 2024 par Fada

 

Tirs à Montreuil : l'insupportable banalité de la violence

Un samedi soir comme un autre...

Il est 22 heures à Montreuil ce samedi 7 septembre, en Seine-Saint-Denis.
Une terrasse, une dizaine de clients. L'atmosphère est calme, presque somnolente.

Puis, deux hommes encagoulés surgissent sur un deux-roues, et tout bascule. Le silence est déchiré par une rafale de coups de feu, sans sommation, sans logique apparente, sinon celle d'une violence gratuite, aveugle. Les visages se figent, les corps se crispent. 

Mais cette fois, miraculeusement, aucune victime n’est à déplorer.
Une soirée ordinaire de septembre, plongée dans l’absurdité d’une existence où tout peut basculer sans avertissement.

Le ballet macabre des tireurs

Les deux hommes au visage dissimulé ont fait plusieurs passages devant la brasserie du boulevard de la Boissière, avant de finalement ouvrir le feu. Leurs mouvements sont précis, calculés, presque méthodiques. Comme une danse macabre répétée encore et encore, le puissant rugissement du deux-roues se mêle aux éclats de verre et aux cris des témoins.
Et pourtant, cette fois, la mort s'est tenue à distance. Pas de blessés, pas de corps ensanglantés sur le pavé, seulement l'écho des balles qui résonne dans la nuit.

Des douilles comme des souvenirs de plomb

Sept douilles de calibre 9 mm jonchent le sol, témoignages muets d'une violence qui ne semble jamais devoir s'épuiser. Une balle a traversé la façade du restaurant, une autre s’est fichée dans un arbre. 

On retrouve des fragments, des impacts, des traces. Rien de plus. Des preuves sans chair, sans douleur immédiate, mais lourdes de menaces. 

Le commissariat de Montreuil a pris en charge l'enquête. Une de plus, dans cette longue série qui ne semble jamais vouloir se conclure...