Paris, 18ᵉ arrondissement : une rue sous emprise d'une sorte de mafia afghane et la violence au quotidien...
Une rue sous tension permanente...
Dans le nord de Paris, rue Marx Dormoy, un étrange théâtre de violence se déploie chaque jour sous les yeux fatigués des riverains.
La communauté afghane, très présente dans ce quartier du 18ᵉ arrondissement, semble avoir pris le contrôle des commerces et des trottoirs. La semaine dernière encore, deux gangs s'affrontaient en plein jour à coups de machettes et de bâtons, transformant la rue en un champ de bataille urbain.
Les habitants, pris en otage par cette violence inouïe, tentent de survivre dans un quotidien qui ne leur laisse aucun répit.
Des rixes en plein jour, une routine insoutenable
Samedi, entre les stations de métro La Chapelle et Marx Dormoy, une quarantaine de ressortissants afghans se sont affrontés.Des bâtons, des palettes, des machettes... rien n’a été épargné. Sept blessés, dont un grave, et ce n’est qu’un nouvel épisode dans une série sans fin de violences.
Le trafic, omniprésent, pourrit la vie des habitants et des commerçants qui n’osent plus espérer de répit.
La rue est un territoire de guerre, où chacun redoute la prochaine explosion.
Violent affrontement entre migrants afghans en plein Paris 18e sous les yeux de riverains et d'automobilistes (vidéos via Valeurs actuelles)https://t.co/l3hj1pel4n pic.twitter.com/zYowXkS4SU
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) August 31, 2024
Un quotidien marqué par la peur et l'épuisement
Les riverains parlent d’une lassitude sans fond. "Le trottoir est pris par ceux qui vendent des baskets et des cigarettes. Il y a des luttes de clans et on se demande quand ça va s'arrêter." Les mots résonnent comme une plainte lancinante, un désespoir sourd.La crainte est devenue une compagne quotidienne, un bruit de fond dans cette rue où rien ne semble devoir changer.
Les commerçants pris au piège
Le sentiment est partagé par les commerçants, eux aussi pris au piège de cette spirale de violence.
"C'est usant. Ça fait des années que ça dure, cette histoire de violence. On n'arrive plus à travailler sereinement. J'ai des caissières qui ont subi des agressions sexuelles. Je vous assure qu'on vient avec la boule au ventre", confie un patron de supermarché, la voix éteinte par l'épuisement.
La tension est palpable, comme une ombre qui s'étend sur le quartier.
Soupçons de blanchiment d'argent et volonté de fuite
Il y a aussi des murmures, des rumeurs qui circulent entre les murs des boutiques.
Une mafia afghane qui blanchirait de l'argent, qui rachèterait en liquide des commerces de la rue Marx Dormoy.
"C'est un discours qu'on entend dans le quartier. Tout le monde est au courant de cette histoire de cash. Il y a des commerçants qui ont été approchés. Il y a une histoire d'argent, ça vient de trafic", explique un commerçant, désabusé.
Pour beaucoup, il ne reste qu'une seule issue : vendre et fuir au plus vite cette rue gangrenée.
Sources : Europe1