Violence ordinaire : une agression au cutter en plein Paris
Une découverte macabre dans le 17e arrondissement le vendredi 6 septembre 2024...
Le matin parisien avait à peine commencé lorsque l’horreur s’est invitée dans un parking du 17e arrondissement.
C’était une matinée ordinaire, comme les autres, jusqu’à ce qu’un passant, anonyme, alerte la police : une femme, blessée à la gorge, gisait sur la voie publique, rue Jouffroy d’Abbans.
Quand les autorités sont arrivées sur place, elles ont découvert une scène qui laisse peu de place à l'espoir. Une femme, née en 1971, assaillie par un individu armé d’un cutter, souffrant de plusieurs plaies profondes. La police, dans sa froideur professionnelle, parlerait sans doute de "lésions non létales".
Le pronostic vital n'est pas engagé, mais les cicatrices, elles, seront longues à disparaître.
Un acte brutal, une fuite désespérée
Tout s’est passé rapidement, dans cette rue qui pourtant, d’habitude, somnole. Aux alentours de 8h15, la femme se trouvait dans un parking lorsqu’elle a été attaquée au cutter, à trois reprises au moins, selon les marques présentes sur son cou.
Des gestes précis, presque calculés. Après l’avoir blessée, le suspect l’aurait jetée sur la banquette arrière de son propre véhicule, avant de prendre la fuite avec elle à bord. L’idée, probablement, d’un vol rapide qui tourne mal.
Mais Paris ne se laisse pas facilement dompter.
À peine sorti du parking, le voleur a percuté un taxi. Le chauffeur, témoin inattendu, a pris la décision instinctive de se lancer à sa poursuite. Le suspense n’a pas duré longtemps : les deux véhicules se sont rapidement retrouvés bloqués dans une rue étroite.
La fuite à pieds d'un agresseur sans visage
Le suspect, acculé, a abandonné la voiture.
La victime, encore sous le choc, a hurlé à l’aide, sa voix résonnant dans la matinée grise, un appel désespéré dans une ville qui souvent n’écoute pas.
Heureusement, un gardien d'immeuble a entendu ses cris, a accouru et l’a aidée à sortir de l’enfer métallique où elle avait été jetée. Pendant ce temps, l’agresseur, sans nom, sans visage, s’est volatilisé dans la foule, prenant la fuite à pieds.
Les rues de Paris ont repris leur rythme. Mais pour combien de temps ?