Nice : la nuit où tout bascula, un mystère qui reste entier
Un vendredi soir comme les autres...
Il était presque 22 heures, ce 6 septembre, quand elle s'est retrouvée seule dans la nuit. Une jeune étudiante de 22 ans, rentrant chez elle après une journée banale.
Elle marchait sur l’avenue Léo Imbert, dans le nord de Nice, sans se douter qu’en quelques instants, son existence allait être brutalement altérée. Un inconnu, surgissant des ombres, un couteau qui s’enfonce dans la chair, plusieurs fois, sans raison apparente.
Une violence aveugle dans l'obscurité
La nuit, à Nice, est souvent silencieuse, parfois même indifférente. Mais ce soir-là, elle s'est teintée de rouge.L'agresseur a frappé à plusieurs reprises, puis s'est évaporé dans l'anonymat d’une ville qui, sous les lumières des réverbères, semble toujours pressée d’oublier. La jeune femme, laissée là, seule avec sa douleur et le bruit des pas s'éloignant, a survécu à ce qui aurait pu être son dernier souffle.
Une survie incertaine
Rapidement, les gyrophares ont illuminé la scène.Une équipe médicale du Samu des Alpes-Maritimes, dépêchée sur place, l'a transportée d’urgence à l'hôpital Pasteur.
Son pronostic vital n’est pas engagé, dit-on pour rassurer.
Mais quelle est la valeur de la vie, quand chaque rue, chaque visage croisé devient une menace potentielle ?
Quand la sécurité n’est plus qu’une illusion fragile, perdue dans le tourbillon d’une société qui vacille ?
Une enquête dans le brouillard
La police, comme à son habitude, enquête. Les questions s’empilent sur le bureau d'un commissariat déjà surchargé.
Qui était cet agresseur ? Pourquoi elle ?
La logique échappe, la raison se dilue.
Le nord de Nice, comme tant d'autres quartiers, est devenu le théâtre de violences sourdes, où les coupables se fondent dans la masse, où la peur est une compagne fidèle