Michel Barnier nommé : LFI crie au « coup de force » et appelle à manifester le 7 septembre

Indignation de La France Insoumise face à la nomination de Michel Barnier

La désignation de Michel Barnier comme Premier ministre par le président de la République soulève une immense colère au sein de La France Insoumise (LFI). Ce parti d'extrême gauche perçoit cette décision comme une trahison des résultats législatifs et appelle à une mobilisation populaire pour s'y opposer.

Jean-Luc Mélenchon dénonce une " élection volée "

Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI, condamne ce qu'il qualifie de " vol d'élection ". Selon lui, le président Emmanuel Macron " ignore " les résultats des élections en nommant Michel Barnier à Matignon malgré la victoire du Nouveau Front Populaire (NFP) aux urnes. " Les Français ne devraient pas accepter un tel traitement ", affirme-t-il, avant d'appeler à une " mobilisation massive " le 7 septembre pour défendre la démocratie.

Manuel Bompard critique une " double négation " des résultats électoraux

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, souligne que cette nomination représente une " double négation " des résultats électoraux. Il rappelle que le parti de Michel Barnier a obtenu seulement 6,5 % des voix aux élections législatives, avec 40 députés à l'Assemblée nationale, alors que le NFP, soutenu par LFI, est arrivé en tête. " Ce mépris de la démocratie est intolérable ", déclare Bompard, ajoutant que les 72 députés de LFI déposeront une motion de censure contre le nouveau gouvernement.

Mathilde Panot dénonce un " coup de force inacceptable "

Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, condamne ce qu'elle appelle un " coup de force inacceptable ". Pour elle, la nomination de Barnier illustre le refus de Macron de respecter la souveraineté populaire. Elle appelle également à une manifestation le 7 septembre et incite les citoyens à signer une pétition pour destituer le président.

Une opposition frontale et résolue

La France Insoumise, profondément indignée par ce qu'elle considère comme une manœuvre antidémocratique, place cette opposition frontale à la nomination de Michel Barnier au cœur de sa lutte politique. Pour LFI, la rue devient le dernier recours pour faire entendre la voix du peuple.

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