Sur l’immensité de la plaine assyrienne
GIlGAMESH taureau androcéphale ailé, règne
Sur l’empire immense livré à son ordre sévère,
Dans la terreur les populations le vénèrent
Dressent temples et palais au Dieu-Empereur
Pour lui complaire, être Dieu n’est pas faire peur ?
Des monuments splendides pour la conjurer
La transcender cette peur, l’élever au sacré,
Trouver par là la rémission d’oser exister.
Ils élaborent alors des ziggourats échelles du ciel,
Pour révérer au plus près le Dieu cruel.
JC Tannenbaum, directeur de la station d’art météorologique .