J'ai lu : sherlock holmes et le fantôme de l'opera

Par Venezia

Sherlock Holmes et le Fantôme de l'OpéraNicholas MeyerEditions Archipoche
Policier
MON AVIS(Sans Divulgâcher) 

Les réécritures ou des pastiches "à la manière de" ne sont pas toujours ma tasse de thé, mais là, c'est vivant, dynamique, c'est malicieux aussi, et même audacieux,  donc plutôt réussi. Il s'est écoulé trois ans, comme chacun sait, avant que Sir Arthur Conan Doyle ne ressuscite Sherlock Holmes, disparu dans les Chutes de Reichenbach en 1891. Mais pendant ces trois années, dites "le Grand Hiatus", le fin limier se cachait à Paris sous un nom d'emprunt. C'est le sujet de ce roman là, signé Nicholas Meyer dont la plume plutôt vive et agréable à lire, nous entraine dans cette période de la vie de notre cher détective, bien que sa personnalité soit un tout petit peu modifiée.Alors que toute l'Europe le croit mort après sa disparition à Reichenbach, Holmes avait choisi Paris et pour gagner quelque peu sa vie, il se fit engager incognito comme violoniste à l'Opéra. Nous apprenons alors comment et pourquoi il dû faire face au mystérieux fantôme qui hantait le Palais Garnier (selon le roman de Gaston Leroux). Bref, j'ai purement adoré cette course contre la montre dans le Paris nocturne et souterrain. Grâce à ce document dicté par Holmes en personne à Watson qui, comme à son habitude, nous retranscrit l'histoire, nous retrouvons des similitudes avec le roman de Gaston Leroux, mais nous découvrons quelques aspects obscurs de l'affaire. Il manque quelques réponses, à la fin, mais l'auteur, tout à fait conscient, s'en tire par une pirouette.Le lecture est addictive, Suspense assuré !Je suis tombée par hasard sur ce quatrième volume dans ma librairie, et je vais m'empresser de commander les trois précédents, car ils sont, parait-il considérés comme les meilleurs du genre par les spécialistes holmésiens : La Solution à 7%, L'Horreur du West End et Sherlock Holmes et les Protocoles des Sages de Sion, tous parus chez Archipoche.


"Comme je souhaitais que vous fussiez là, mon vieil ami ! Vous n'êtes pas brillant, Watson, je l'ai souvent noté, mais vous savez conduire la lumière."