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Orépia T2, le Fléau d’Orient, la chronique désorientée

Par Juju-Gribouille @JujuGribouille

Série : Orépia
Titre : T2 Le Fléau d'Orient
Auteurs : Fabien Dalmasso (scénario), Jae Hwan Kim (dessins), Cyril Vincent (couleurs)
Éditeur : Soleil
Collection : Fantastique
Année : 2024
Pages : 48

Résumé d'une histoire qui commence mal :

Adhémar et ses compagnons se retrouvent dans un monde en guerre. Enn tant que mercenaires, c'est l'occasion de vendre ses services au plus offrant, mais Adhémar ne voit plus les choses ainsi. Il faut prendre parti contre les forces d'Orient qui veulent simplement anéantir les humains. Mais comment lutter contre une armée quand on est cinq ?

Le scénario d'un final inattendu:

C'est dans ce second tome que le récit prend une ampleur un peu plus épique ! Les mercenaires vont devoir s'impliquer et opter pour une noble cause. L'impulsion d'Adhémar n'est pas étrangère à cela. Si l'humour est toujours présent, le récit continue sa montée en puissance tant et si bien que l'on se demande comment en un seul tome l'histoire va pouvoir finir. Et bien, elle va se conclure sur une belle ouverture !

Les personnages, que nous connaissons un peu mieux maintenant, nous maintiennent toujours dans l'intrigue, amitié, rivalités, colères, incompréhensions traversent ce groupe qui pourtant reste uni. Certes, je regrette parfois que des passages soient traités en ellipse, mais deux tomes pour une telle histoire a dû amener le scénariste Fabien Dalmasso à faire des choix narratifs tranchés.
De nouveaux personnages arrivent dans ce second tome qui auront eux, malheureusement, bien peu de place pour exister car tout s'accélère pour une dernière bataille inattendue.

Le dessin précis et vivant :

Jae Hwan Kim progresse en précision dans son dessin depuis le premier tome. Son style semi-réaliste et son encrage marqué des personnages pour les faire ressortir sur les décors travaillés fonctionne toujours aussi bien. On est entraîné dans ce monde auquel on croit tout de suite.
Les cases marquées d'un contour noir assez épais se suivent et ne se ressemblent pas. Jae Hwan Kim va du gaufrier au dessin demi-page, en passant par des cases biseautés et des compositions variées.
Le dessinateur utilise aussi les lignes de vitesse et d'action pour dynamiser certains passages du récit et accentuer l'emphase de certains moments. Un procédé manga qui s'adapte très bien avec ce style franco-belge.
Il résulte de ces choix que notre plaisir de lecture est autant graphique que narratif.

Conclusion d'une BD achevée :

Ce récit se termine donc avec ce second tome. Une incursion agréable dans un monde d'heroic fantasy crédible pour un déroulé qui s'accélère peut-être un peu trop dans ce dernier tome. Mais la limite de pages oblige à la condensation de l'intrigue.

Zéda rencontre Adhémar !


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