Hassan Guerrar dévoile « Barbès, little Algérie » : « Réinventer l’image de Barbès »

Hassan Guerrar, autrefois attaché de presse, se lance dans la réalisation avec Barbès, little Algérie. Ce film est en compétition au Festival du film francophone d'Angoulême. L'œuvre, avec Sofiane Zermani (Fianso), traite de la binationalité et de la solidarité à Barbès. Il soulève aussi des questions cruciales sur le sort des sans-papiers.

Un projet né en pleine pandémie

Lors d'une interview pour FranceInfo Culture, Guerrar révèle qu'il a décidé de réaliser ce film durant la pandémie de Covid-19. Audrey Diwan, réalisatrice, l'a encouragé. Le film se concentre sur Barbès, souvent mal perçu. Guerrar espère changer ces préjugés. " Je veux montrer la joie de vivre et la solidarité malgré les défis ", dit-il. Il désire offrir une image plus positive et authentique de ce quartier méconnu.

Thèmes sérieux sous une apparente légèreté

Le film aborde des sujets sérieux avec une légèreté apparente. Il questionne la situation des sans-papiers, leur interdiction de travailler légalement. Il critique les contradictions du système qui les marginalise. " Je pose cette question ", martèle Guerrar. Il met aussi en avant l'importance du bénévolat, un aspect personnel car inspiré de son propre engagement.

Une binationalité incarnée par Fianso

En choisissant Sofiane Zermani pour Malek, Guerrar rend hommage à la communauté binationale. Malek est un personnage moderne, élégant, attaché à ses racines algériennes. " Aucun film n'a encore montré un vrai binational algérien ", explique-t-il. Fianso incarne ce rôle avec une puissance rare.

Réception enthousiaste au Festival d'Angoulême

Présenté à Angoulême, Barbès, little Algérie a séduit le public. Les ovations ont profondément touché le réalisateur. Le film sortira en octobre en France. Il explore l'identité, la communauté et la solidarité dans un quartier vibrant mais défiant. La sortie en salles est très attendue.

Alice Leroy

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