Résumé : Frank-Li est un Limbo, terme de son invention pour désigner ces adolescents tiraillés entre leur héritage coréen et leur éducation à l’américaine. En ce qui concerne sa vie amoureuse, ses parents n’ont qu’une règle : sa petite amie sera coréenne.
Quand Frank s’entiche de Brit, l’intelligente, la merveilleuse, la… blanche Brit, les problèmes s’annoncent. Voyant qu’une autre Limbo, Joy, vit une situation similaire, Frank a une idée : pourquoi ne pas feindre une relation avec Joy, pour sauver les apparences face à papa-maman, et regagner sa liberté ?
Plan parfait, mais, sans ses parents sur le dos, face à cette vie qui commence, Frank se demande s’il a vraiment compris ce qu’est l’amour… Ou même ce qu’il est, lui.
Avis : Abandon page 311.
Fank Li est coréen-américain. Il vit avec deux parents extrêmement racismes pour qui il faut que leurs enfants se marient entre coréens et c’est tout. Ils ont des préjugés sur absolument tous ceux qui ne sont pas coréens, et ont des propos ultra racistes et insupportables. Je les ai détesté ! Je comprends que Frank leur soit attaché, c’est ses parents, mais je ne comprends pas ses choix sur beaucoup de choses. Bref. Frank va sortir avec Brit, elle est parfaite mais pas de bol, elle est blanche. Alors pour que ses parents lui fichent la paix il va faire semblant de sortir avec Joy, une amie coréenne.
Déjà là je trouvais ça limite, surtout que Frank cache tout à Brit, mais ce qu’il se passe après m’a complètement gonflé. En plus on ressent rien du tout, pas de cœur qui bat, pas d’attachement particulier pour les couples. J’étais beaucoup plus touchée par la relation de Frank et de Q son meilleur ami. Je les ai trouvé mignons tous les deux, qui essayent de mettre leur amitié en premier malgré les relations de Frank.
J’ai aimé comment Frank se cherche, cherche son identité, il ne se sent ni totalement coréen, ni totalement américain. Et il vit dans une bulle de racisme. J’ai aimé ce que le livre cherchait à dénoncer, le privilège blanc, le racisme ordinaire (comme Frank est en parti coréen il s’y connait forcément en cuisine coréenne selon les croyances des parents de Brit), les relations familiales compliquées.
Mais petit à petit le livre m’a gonflé, les choix de Frank j’étais incapable de les comprendre. Je suis donc allée lire la fin avant d’avoir fini, puis je suis carrément allée me spoiler, et tant pis. Je ne pense pas que le livre soit mauvais, mais le choix de l’auteur ne m’a pas plu, et Frank me tapait vraiment sur le système (même si c’est quelqu’un de drôle et tout et qu’il peut être attachant).
Je suis vraiment déçue parce que je trouvais ça vraiment intéressant, et finalement bof. Tant pis.
Phrase post-itée :
« – La plupart des structures humaines sont en bois, a-t-elle dit en s’adressant à l’arbre. Le bois, ce sont des arbres, qui sont des plantes. Les vêtements humains sont en coton : encore une plante. On vit dans la nature tous les jours sans s’en rendre compte. On vit dans les plantes. »