Une équipe de chercheurs de l’université de Fairbanks en Alaska a étudié une large portion de territoire des régions septentrionales d’Amérique du nord, en prélevant des échantillons de sol d’une centaine de sites différents ; sur moins d’un mètre de profondeur, pour mesurer la quantité de carbone qui y était piégée.
Rien qu’en Amérique du nord, les chercheurs se sont aperçus que la quantité de carbone piégée dans l’Arctique était jusqu’à 60 fois plus importante que celle résultant des estimations précédentes et les territoires du nord de l’Europe et de la Russie contiennent probablement des quantités de carbone piégées le froid dans des proportions équivalentes.
Le risque de voir le permafrost fondre est bien réel selon les experts du climat, qui estiment que la hausse des températures pourrait aller jusqu’à 6 degrés d’ici la fin du siècle dans l’Arctique, compte tenu de la sensibilité de cette région au changement climatique.