Entendu ce matin sur FranceInfo, de la bouche d'un journaliste stagiaire, je présume : " - Ce n'est tout de même pas une crise de régime ! "
"- En avant ! Mais, ni à gauche, ni à droite, ni au centre !" "- Chez nous, ça s'appelle : en arrière, Chef !"
- Un président à la ramasse depuis qu'à la suite d'une dissolution, qu'il a lui-même provoquée, il n'a plus de majorité absolue.
- Un premier ministre et des ministres qui sont démissionnaires, mais continuent d'être payés pour "expédier", c'est le cas de le dire, les affaires courantes.
- Un Conseil constitutionnel et un Conseil d'État, les deux plus hautes juridictions administratives, qui sont aux abonnés absents.
- Un pays sans tête donc, mais qui a 3 300 milliards de dettes et que ses créanciers attendent comme au coin du bois.
- Et, en dépit de tout cela, un président qui, en même temps qu'il prêche le compromis, continue à vouloir être à la fois président, premier ministre et chef des partis, c'es-à-dire à la fois : arbitre, joueur et sélectionneur. Comme le dit Mme Castets.
Si ce n'est pas une crise de régime, ça y ressemble furieusement.
Et, les études de journalisme ne sont plus ce qu'elles étaient.