« Décès en service : la qualification surprenante de L’Humanité pour la mort du gendarme à Mougins suscite l’indignation »

Publié le 30 août 2024 par Delits

Le quotidien L'Humanité a suscité une vive polémique en qualifiant de " mort au travail " le décès du gendarme Éric Comyn. Ce dernier a été percuté par un chauffard à Mougins lors d'un contrôle routier le 26 août. Sur le réseau social X, le journal a collaboré avec l'association " Accident du travail : silence des ouvriers meurent " pour décrire cet événement comme un accident du travail. Ils affirment que c'est le 203e décès de ce type en France depuis le début de l'année.

Réactions indignées sur les réseaux sociaux

Cette interprétation a immédiatement provoqué un tollé, notamment sur les réseaux sociaux et dans le monde politique. De nombreux internautes et politiciens ont dénoncé un manque flagrant de respect envers les forces de l'ordre. Ils ont souligné que la mort d'Éric Comyn résultait d'un acte criminel, et non d'un simple accident du travail. Un internaute a réagi en disant : " C'est un meurtre. Ce n'est pas un accident du travail ". Un autre a ajouté : " Vous n'avez d'humanité que le nom de votre journal ".

Déclarations controversées

Le débat ne s'est pas arrêté là. Plusieurs figures publiques ont pris la parole pour condamner la position de L'Humanité. Parmi elles, Nath-K a tweeté : " Quand c'est pourri, c'est la gauche pourrie ". Un autre internaute, LaMontagne86, a critiqué sévèrement le journal en déclarant : " Vous vous êtes perdu dans l'errance crasse de vos idées ".

Réactions des politiciens

Le monde politique n'a pas tardé à réagir non plus. JS Ferjou a exprimé son indignation en soulignant le caractère criminel de l'acte. Il a tweeté : " Le meurtre d'un gendarme par un délinquant multirécidiviste est un simple accident du travail pour L'Humanité ". Pour lui, cette perspective reflète une logique communiste erronée.

Un précédent troublant

Ce n'est pas la première fois que L'Humanité se retrouve au cœur d'une controverse similaire. En mai dernier, le journal avait qualifié de " mort au travail " le décès de trois agents pénitentiaires à Incarville. Cela avait également suscité une vive réaction du public et des autorités.

Dans un contexte où les tensions autour des questions de sécurité et de récidive sont déjà élevées, le choix des mots du journal est perçu par beaucoup comme une provocation déplacée. Cette affaire rappelle combien les termes utilisés dans les médias peuvent avoir un impact significatif sur la perception publique des événements. Alice Leroy

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