Magazine Journal intime
Si Antonio Gaudi n’a pas connu Nicolas Gogol, c’est qu’il avait une bonne raison : l’architecte espagnol est né quelques semaines après la mort de l’écrivain russe. Gogol se serait éteint en criant « une échelle, vite une échelle ! » en mars 1852. Soixante-treize ans plus tard Gaudi est mort fauché par un tramway certes catalan mais à priori pas indépendantiste. Après tant d’années passées à grimper sur des échelles pour contempler ses tours et ses édifices, peut-être l’architecte s’en est-il lassé.