Magazine Journal intime
Tu n’iras pas voir la dépouille de Mishima ou ce qu’il en reste. Pour te contenter, tu peux toujours te promener sur le site de l’INA et voir Marguerite Yourcenar te parler de Mishima pendant que dans les jardins, un massif de forme tout à fait circulaire offre à deux carpes grosses comme des teckels l’illusion d’un monde tentaculaire sur lequel elles règnent, telles des impératrices au maquillage trop lourd pour compenser la splendeur d’un empire trop passé. Mais qu’importe car tu aimes compter les bulles dans le sillage des carpes après avoir lu Mishima.