Enfant, il raffolait des cirques ambulants dont il guettait le passage annoncé plusieurs semaines à l’avance sur des affiches multicolores que l’agent municipal placardait sur les panneaux du village. Ce qu’il préférait, c’était les numéros de dressage, les lions et les poneys mais aussi les lamas aux profils snobs qui lui rappelaient la géographie faciale de sa belle-mère, une galloise aux bajoues tombantes que son père avait épousée en secondes noces. Plus tard, il ouvrit un centre d’accueil et de soins pour les lamas. Sa belle-mère en fut longtemps le plus ancien locataire.